Wild Cat
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 Un enfer, dites-vous... ?

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Mélodie Envoûtante▲ Au sommet de la montagne ▲
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Mélodie Envoûtante

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MessageSujet: Un enfer, dites-vous... ?   Un enfer, dites-vous... ? Icon_minitimeSam 30 Avr - 16:16

Je commence par poster ma fic Un enfer, dites-vous... ?, que j'ai commencé en 2007 et que je continue encore, eh oui, c'est long !
Pour tout commentaire sur cette fic, c'est ici qu'il faut poster !






Chapitre 1 : L'Heritage



Darkeus, mi-Arceus mi-Darkrai, regardait une scène à travers sa boule de cristal. Il voyait un jeune homme d'une vingtaine d'années, absorbé par ses pensées.
- C'est le bon. C'est cette personne. Je vais l'envoyer dans un enfer. Il n'en sortira jamais. Il faut d'abord extraire quelqu'un du monde où je vais l'envoyer. Au moins, il sera attiré au passage.





Sur la planète Terre, un jeune homme du nom de Jean voulait absolument hériter des richesses de sa grand-mère, Mémé Janine. Or, cet héritage devait revenir au fils aîné de la fille de Mémé, c'est à dire Charles. Cet homme, Jean, avait les cheveux blonds, même s'ils tiraient plus vers le blanc, allez savoir pourquoi. Une mèche rebelle sortait de son amas de cheveux, pour s'enrouler autour d'une chose qu'elle seule pouvait voir. Jean avait beau la coiffer, rien à faire : Elle restait encore et toujours enroulée dans ce vide. Les yeux du jeune homme étaient d'un rouge foncé, qui faisait souvent peur à chaque personne qui le croisait. Il s'habillait avec des habits légers, sauf, bien sûr, en hiver. Il ne voulait pas geler sur place, non plus. Enfin, parlons un peu de son caractère. Déjà, tout le monde le détestait. Pourquoi donc, me demanderiez-vous ? Tout simplement car il aimait faire du mal aux animaux. Et, encore une question, pourquoi n'était-il donc pas en prison ? La police disait toujours que ce n'était pas grave cette fois, et que, de toute façon, il ne recommencerait pas… Mais non, il recommençait encore et toujours, et le gouvernement s'en fichait. Oui, Jean était de nature sadique ; Mais, cela était vrai, tout le monde s'en fichait à peut près.
La ville où se trouvait ce petit village était un coin perdu. Il était infiniment rare qu'un touriste de l'extérieur arrive. Ou alors, c'était une personne qui s'était perdue. Il y avait si peu d'habitants dans le hameau que tous se connaissaient. Combien était-il, environ ? Une petite centaine, tout au plus. Cette petite ville comptait cependant tout le nécessaire pour survivre : Une école pour permettre aux jeunes d'apprendre, un boulanger pour le pain et les friandises, un boucher pour la viande, etc. Si les jeunes voulaient aller faire des études, ils devaient déménager pour une ville plus riche. Le bourg était magnifique : Des fleurs et tout autres objets de décoration remplissaient la ville de beauté ; Elle méritait au moins cinq étoiles, pour son originalité et son éclat.
Les environs de cette ville étaient un peu vide. Enfin, vide, sous le sens « Il n'y a pas d'habitants ». Après le panneau « Vous quittez la ville », il n'y avait que champs et forêts. La prochaine ville était à quinze kilomètres de ce coin perdu. Mais, au moins, les gens y étaient heureux. Il y avait aussi une grande forêt à la périphérie de la ville, non loin de la prison. Cette forêt était réputée pour les nombreuses personnes qui s'y perdaient. Car, oui, ce bois était très épais. L'air y était suffocant, les arbres craquaient sans aucune raison. Il y faisait très sombre et, souvent, des corbeaux croassaient d'un air de défi. Personne ne voulait s'aventurer dans cet endroit lugubre.
Personne. Absolument personne.

C'est le matin. Les oiseaux chantent.
Le réveil de Jean venait de se mettre à sonner. Le « Driiiing » résonnait dans toute la maison. Agacé, le jeune homme l'attrapa, ouvrit la fenêtre, le balança sur les oiseaux et retourna se coucher. Mais, voilà : Il ne pouvait plus se rendormir. Saleté de réveil ! Jean se leva et courut s'habiller. C'est alors qu'il entendit quelqu'un qui l'appellait. Regardant par la fenêtre, il aperçut le facteur. Celui-ci lui demandait de descendre pour prendre le courrier. Exaspéré, Jean se coiffa vite fait et dégringola l'escalier pour aller à la rencontre de ce satané facteur.
- Bonjour ! lança d'un air sympa le facteur. J'ai pour vous une lettre du maire. Il vous invite à venir cet après-midi, à treize heures, pour une conférence importante !
- Ouais, t'aurais pu juste me donner la lettre histoire que je la lise, pas besoin de tout me dire non plus.
- … Ah… Okay…
Finalement, le facteur partit, disant qu'il n'avait pas que ça à faire, de bavarder avec les gens du quartier. Voilà, Jean avait gagné, il avait fait fuir le facteur. En même temps, il n'avait, mais alors pas du tout envie de parler avec quelqu'un, ce matin.
Le voilà qui se posa une question. Pourquoi le maire l'avait-t-il invité lui ? Il y avait bien une raison. Pourquoi était-ce si important ? Jean était peut-être antipathique, mais il était aussi très curieux. C'était sûr, il allait aller à cette conférence.

Voilà, l'après-midi est là. Jean se rendit à la Grand-Place, là où se déroulait la conférence. Plein de gens si trouvaient déjà, et le jeune homme aux cheveux clairs reconnut… Charles ! Il lança un regard de défi à son frère, mais ce dernier ne le remarqua même pas ; Il regardait le maire, qui, assis sur une chaise en hauteur, observait le public.
Le grand homme corpulent représentant la ville se leva et salua les habitants de la ville. Les gens applaudir – Sauf Jean, bien entendu – et le maire demanda ensuite le silence.
- Mes chers citoyens ! annonça le gros homme de sa voix tonnante. Vous connaissez tous Mémé Janine. C'est la femme la plus riche de la ville, peut-être même de la planète. Et, vous le savez très bien, quand elle décédera, ses richesses iront à son petit-fils Charles, ici présent.
» Eh bien, hier matin, Mémé Janine m'a téléphoné. Elle m'a demandé de vous parvenir ce message : 'Je voudrais dire quelque chose d'important à la ville. J'ai eu une idée, une bonne. Si je meurs dans les trois semaines à venir, mes richesses iront à mon petit-fils Jean !'
» Je trouve ce message obscur de la part de Mémé Janine, mais nous tiendrons parole. Espérons qu'il n'arrive pas malheur à Mémé Janine ! Voilà, la conférence est terminée !
Les gens applaudirent à nouveau. Jean regardait le maire, les yeux brillants. C'était une excellente nouvelle qu'il y avait là ! Oui, vous avez sûrement deviné l'intention de Jean : Il voulait tuer Mémé dans les trois semaines qui suivent !

Quand la foule se dispersa, Jean fila chez lui en quatrième vitesse. La grande intervention du maire l'avait mit de bonne humeur pour toute la journée. Chez lui, le jeune homme prit le matériel nécessaire pour assassiner sa pauvre grand-mère : d'abord, il prit un couteau de cuisine. Bien sûr, je pense que vous savez à quoi il servira. Il attrapa ensuite le plan de la maison de Mémé. Pourquoi donc ? Car la demeure de vieille dame était gigantesque, alors Jean aurait vite fait de se perdre. Il attrapa également une cagoule, pour pas qu'on le reconnaisse – de toute façon, sa mèche qui s'enroulait dépassait, alors ce capuchon ne servira à rien… - et enfin, il prit un lance-grenade. Où l'avait-il trouvé ? Dans la magasin de la pègre, évidemment ! Eh oui, il y avait ce genre de boutique dans ce petit village. Quand je vous avais dit qu'il y a tout le nécessaire…
Jean fourra tout son bazar dans la voiture, située dans son garage pour que personne ne voit son petit manège. Il prit les clés de sa bagnole, la démarra, puis il partit pour la maison de Mémé.

- Mon plan fonctionne à merveille.
Darkeus éclata d'un rire diabolique. La bête regardait encore et toujours le jeune homme, qui, il ne le savait pas, évoluait comme le voulait la chimère maléfique. Ce dernier regarda dans les profondeurs de son antre. Elle était déserte. Il se replongea donc sur l'image de sa boule de cristal.

Il faisait nuit, les étoiles scintillaient tristement dans le ciel empli de vide obscur. « Mémé ne se doute de rien », pensa Jean. Il gara sa voiture en silence, devant les buissons et la barrière délimitant le territoire de la maison de Mémé. Une lumière venait d'une pièce. Ce n'étaient pas les majordomes, ils étaient, étrangement, couchés à cette heure-là. Non, en fait, c'était elle. La vieille dame était dans la cuisine. Elle préparait des galettes au beurre et à la framboise, des gâteaux délicieux qu'elle offre à toute la ville en gage de remerciements à toutes les personnes gentilles de la ville.. Elle venait de finir les galettes. Elle ouvrit la fenêtre pour observer les étoiles tapissant le ciel de cette nuit sans lune. Jean se força de bien se cacher pour que Mémé ne le voies pas. Les cheveux de la vieille dame brillaient sous la lumière d'un lampadaire. Elle s'était fait un chignon, ce qui la rendait très jolie. Mais elle le défit. A présent, ses cheveux gris ondulaient sous le vent nocturne. Elle ferma la fenêtre et quitta la cuisine. Jean devina qu'elle allait se coucher. Il sortit de la voiture et, discrètement, escalada la barrière et la haie, pour entrer dans le jardin. Et c'est à ce moment-là que le jeune homme remarqua que la portail était grand ouvert, invitant tout le monde à entrer… « Tout ça pour rien ! » songea Jean. Soudain, un chien arriva en aboyant. C'était le chien de garde, grand, fort, menaçant. Jean l'endormit bêtement avec le gaz soporifique. « Une veine que Mémé n'entende pas bien ! » pensa-t-il. Il observa le jardin pour être sûr que personne ne le suivait. Seuls les pétunias étaient témoins de ses actes. Jean ne voyait rien du tout dans le jardin, il avait oublié sa lampe de poche – Oh ! Mais quel boulet. Il observa le sol pour trouver le chemin dallé menant à la porte. Il l'aperçut et le suivit. Il ouvrit la porte avec son couteau et entra. Tout était calme. Tout était grand. Trop, même. Jean entra dans le salon, cherchant en même temps la carte de la maison. Là, un tigre arriva en feulant. C'était le tigre de garde, tout aussi grand, fort et menaçant que le chien de garde. N'ayant plus de gaz soporifique, Jean fut contraint de quitter la maison en quatrième vitesse. « Je réussirais demain ! » pensa-t-il.

Le lendemain, Jean se réveilla. Il s'habilla rapidement et, sans prendre de petit-déjeuner, alla dans le magasin de la pègre encore à moitié endormit. Il acheta encore une dose de gaz soporifique, des saucisses qui font dormir et un vrai couteau véritable – qui, bien sûr, était d'une qualité hors norme. Il n'oublia cette fois pas la lampe de poche. Il enfila tout dans le sac en attendant le soir.

Le soir venu, Jean retourna chez Mémé. Il avait amené un jeu de carte en attendant que sa grand-mère s'endorme. Le jeune homme n'arrêtait pas de perdre… Contre soi-même. Oui, oui, il était vraiment stupide, parfois. Quand elle alla se coucher, Jean sauta dans le jardin. Il endormit le chien, ouvrit la porte, donna les saucisses au tigre et trouve la chambre de la vieille dame grâce au fameux plan. Celle-ci dormait d'un sommeil profond, et bientôt éternel. Jean s'approcha, avec son couteau flamboyant, et l'abattit sur la pauvre grand-mère. « Cette fois ci, j'ai mon héritage ! » pensa le jeune homme en sortant de la demeure, sûr et fier de lui.

Le matin pointa le bout de son nez. Les oiseaux se mirent à chanter, le réveil, à moitié démolit, sonna. Jean l'ignora, l'appareil sonna de plus belle. Le jeune homme le démolit à coup de marteau, puis il s'étira, de bonne humeur.
- Enfin ! s'écria-t-il. Je vais avoir mon héritage !
Il se dirigea vers la fenêtre, et l'ouvrit. Le soleil était au rendez-vous, les oiseaux continuaient de chanter joyeusement, ignorant la présence de leur ennemi juré. Il semblait montrer quelque chose, Jean se demanda ce que ça pouvait bien être. Il baissa la tête. Sur le trottoir, Mémé Janine promenait son chien. Eh oui ! Mémé était encore là !
- Quooooiiiiiiii ?! hurla Jean, ce qui fit fuir d'un coup tous les oiseaux. J'ai du rater mon coup ! Rah, ça m'énerve, puisque c'est comme ça, je vais détruire la maison, tant pis pour l'héritage !
Eh oui, du coup, le jeune homme était en rogne. Mémé continua son chemin sans rien remarquer, et Jean était plus que déterminé.

Le soir, il retourna une fois de plus devant la maison de Mémé. D'un geste, il sortit son lance-grenades de sa voiture, l'arma et tira sur le bâtiment. Une grosse fumée grise enveloppa les alentours, plus rien n'était visible. Le jeune homme se réjouit :
- La maison est maintenant détruite ! Aha !
Quand la fumée se dissipa, Jean eut le malheur de constater que la maison était intacte !
- AAAAAAARRRRRRRGGGGGGHHHHHH !!!! hurla-t-il.
Soudain, à la seconde d'après, la police arriva, toutes armes pointée et voitures hurlantes :
- C'est vous qu'essayer de tuer Mémé Janine ? fit le commissaire. Bravo ! On ne peut plus se fier au petit-fils maintenant. En prison !
Et Jean fut amené en prison, sans qu'il puisse dire quoi que se soit..

Mémé Janine avait entendu du bruit. Elle se leva et regarda par la fenêtre, pour voir la scène qui se déroulait devant chez elle. Elle fit semblant de n'avoir rien vu, puis retourna s'assoir sur son fauteuil fétiche.
- Ah, la maison blindée, l'immortalité, que demander de plus ? s'extasia-t-elle. N'est-ce pas, ma chère Annette ?
Un robot entra dans la pièce avec un service à thé :
- Oui, ma chère, c'est vraiment étrange que cela vienne d'un coup sans prévenir. Mais ne nous plaignons pas ! Sauf que votre petit-fils aîné n'aura jamais l'héritage...
- Lui ? Il veut l'héritage pour se la couler douce, comme Jean. Moi, au moins, j'aide les gens avec mon argent !
- Encore un peu de thé ?
- Volontiers !

Dans son antre, Darkeus se frottait les pattes d'un air satisfait.
- Tout se passe comme prévu. Enfin, il n'a pas tué sa grand-mère, mais il a quand même atterrit en prison. C'était un jeu d'enfant d'ordonner à la grand-mère d'écrire cette lettre pour le maire. Enfin, bon, passons à la chose suivante...
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MessageSujet: Re: Un enfer, dites-vous... ?   Un enfer, dites-vous... ? Icon_minitimeSam 30 Avr - 16:17

Chapitre 2 : La prison



Jean fut amené en prison, après avoir voulu éliminer Mémé Janine. Le bâtiment, pourtant vieux d'une trentaine d'années, semblait neuf comme s'il venait d'être construit. En fait, des volontaires le retape tous les jours, pour en faire un endroit très accueillant. Les policiers firent entrer Jean dans le bureau du directeur de la prison. Celui-ci, l'air amical, l'accueillit les bras ouverts. Il portait un uniforme bleu, était corpulent comme le maire et avait sur la tête un chapeau hérissé de plumes d'autruche ridicule. Il dit visiter l'établissement à Jean en lui montrant les principaux endroit de la prison, comme la cantine, la salle du lavage du linge sale et la cour de « récréation ». Bref, avec ce directeur-là, Jean avait l'impression de rentrer une seconde fois en maternelle. Puis, l'homme corpulent l'amena dans la cellule réservée à lui seul en disant :
- Un gardien te cherchera à midi pour aller manger !
Puis il regagna son bureau, près à accueillir quelqu'un les bras ouverts, l'invitant à venir dans cette prison-maternelle.

Le gardien chercha les détenus à midi pile, comme promis, et les amena dans la cantine à midi pile également, car la pièce n'était pas vraiment loin. Une odeur exquise volait dans la salle.
- Chic, fit un détenu, le chef cuisinier fait des pommes de terre sautées !
Tout le monde s'asseyait, l'eau à la bouche. Jean, lui, n'aimait pas les patates sautées. Il ne pensait qu'à une chose : s'évader d'ici ! Mais il ne savait pas comment...

L'après-midi, les prisonniers allèrent laver leur linge. Ils ne lavaient pas à la main, bien sûr : des machines faisaient tout le boulot. Au moins cinquante machines étaient alignées dans l'énorme pièce. Des tonnes de boîtes de produits de lavage étaient entassées dans une armoire en bois de chêne. Jean eut alors une idée : Il mélangea le produit de nettoyage se trouvant dans les machines avec du sable, puis il alla mettre son linge dans la seule machine qu'il n'avait pas « contaminé ». Quand les détenus reprirent leur linge, celui-ci était troué. Tous se mirent à râler de mécontentement et à s'en prendre aux gardiens, tandis que Jean pouffait en silence. Les détenus regagnèrent leur cellule, coléreux, et Jean éclata de rire.

Le lendemain, après le petit-déjeuner, les prisonniers purent aller dans la cour. C'est à ce moment là qu'une bête rose apparut. Elle était plutôt dodue et avec de longues oreilles pointues. De drôles d'ailes toutes mignonnes se trouvaient dans son dos, elle ressemblait à une sorte de cochon-lapin. Elle portait un panneau et le brandissait, l'air las. Dessus, il y avait écrit ces mots « Vive la prison ! Ne soyez pas triste, de bons plats à base de patates sont proposés tous les jours ! ».
- C'est quoi ? demanda curieusement Jean à son voisin.
- Ca ? répondit-il. C'est la mascotte. Elle est arrivée hier. Elle ne nous sert à rien, par contre. Elle est comme un détenu qui voudrait à tout prix sortir de la prison, même si elle ne sort pas... Mais le directeur lui fait confiance, il lui a même confié les clés des cellules. Elle n'a jamais laissé échapper qui que ce soit...
Soudain, une idée émergea dans la tête de Jean, car, oui, il avait souvent des idées ces temps-ci : il allait se servir de la mascotte pour s'évader !

Darkeus ne semblait pas avoir sommeil. Il surveillait nuit et jour tous les gestes de Jean. En même temps, il venait de faire réparer sa machine à café, et il en buvait un toutes les heures.
- Tout se passe comme prévu, souffla-t-il. Heureusement.

A midi, après la purée de patates, les détenus retournèrent dans leur cellule. Et, ô comme par le plus grand des hasards, la mascotte passa devant la cellule de Jean. « C'est vraiment un hasard ! » pensa Darkeus devant sa boule de cristal, sirotant une tasse de café bien fraîche.
- Hep, toi ! s'écria Jean, histoire d'interpeller le cochon bien rose. Comment t'appelles-tu ?
- Jade, m'sieur !
Jean fut étonné qu'une bête pareille puisse parler le langage humain. Il essaya de ne pas en faire un plat, car heureusement elle avait prêté attention au jeune homme, et continua :
- Ok, moi c'est Jean. Tu rêverais de sortir de cette prison, n'est-ce pas ?
- Oh oui m'sieur !
- Eh bien, je t'aiderais ! Ce soir, quand tout le monde dormira, tu me libèreras et on partira. Ok ?
- Ok m'sieur !
La mascotte partit, sautillait d'un air joyeux. « Qu'elle est naïve ! » jugea Jean.

Le soir arrivait. Jean attendait dans sa cellule. Il priait pour que la bête rose arrive. Peut-être qu'elle n'était pas si naïve, après tout. Elle avait peut-être juste fait semblant, et elle est allée tout raconter au directeur.
Un bruit se fit entendre dans le couloir. C'était Jade qui arrivait, munie des clés des cellules. Elle libéra Jean, et tout deux partirent discrètement dans les couloirs. Ils arrivèrent près de la porte finale de la prison, réussirent à sortir, mais un garde les vit aperçut au dernier moment.
- Un prisonnier s'échappe ! cria-t-il. Attrapez-le !

Mais Jean filait déjà à toute allure, suivit de près par Jade. « J'ai réussi ! » pensa-t-il.

- Très bien ! Tu as réussi à t'enfuir de la prison, mais tu ne t'enfuiras jamais de l'enfer que je te réserve !
Darkeus éclata d'un rire sombre, diabolique. Il regarda encore sa boule de cristal, et prépara le tour qu'il allait faire au jeune homme.
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MessageSujet: Re: Un enfer, dites-vous... ?   Un enfer, dites-vous... ? Icon_minitimeSam 30 Avr - 16:19

Chapitre 3 : L'autre monde


Jean et Jade couraient, fuyant les policiers. D'ailleurs, ces derniers n'étaient pas rapides. Allez savoir pourquoi, ils avaient à peine fait trois pas qu'ils étaient essoufflés. Et ça se dit policiers !
- Après ce virage, nous serons sauvé ! fit Jean, sûr de lui.
Ils prirent le virage et passèrent à travers un buisson. Là, la pelouse était bien coupée. A croire que quelqu'un venait tous les jours par ici pour tondre la pelouse. Une sorte d'autel trônait au milieu du parterre. Bizarre, un endroit comme ça ne passait pas inaperçu. D'ailleurs, en parlant de ça, les policiers passèrent non loin de l'endroit, ne se doutant pas qu'il existait. Les idiots ! Oui, c'était comme cela qu'il fallait les désigner. Mais si l'existence de cet endroit était connu… Jean en aurait déjà entendu parler. Il serait célèbre et tout le monde viendrait le visiter. Mais, non. Il était là, seul, méconnu. Le jeune homme observa la stèle. De drôles d'inscriptions étaient gravées dessus. « Vint ici à l'intérieur du vide, le vent souffle et attrape. Tombait dans le grand et sombre blanc, toi ici présent ne connaîtra sagesse, hostile et fier. » disait-elle.
Jade frissonna, l'air apeuré. Elle ne comprenait absolument pas ces phrases. Pour sûr, ces dernières semblaient être un méli-mélo de quelque chose. Mais de quoi ? La voix moqueuse de Jean parvint aux grandes oreilles de la bestiole rose :
- Allons, tu as peur ? Ce n'est qu'un autel rendant hommage à un dieu pourri !
Le jeune homme s'avança vers l'ouverture que l'autel lui offrait aux yeux. C'est alors qu'un insecte étrange en sortit. Il ressemblait à une sorte d'araignée, il était tout blanc. Enfin, presque tout blanc. Ses deux petites pinces qui lui servaient aussi de pattes avant étaient brunes. Oh, en parlant de pattes, cet insecte-là en avait quatre. Marrant, non ? La bête avait de petite antenne sur la tête. Oh, oui, il avait aussi de grands yeux noir presque innocent, et deux minuscules ailes vert clair. La bête faisait au moins trente centimètres de haut. Il lançait un regard de défi à Jean. Enfin, il émit un cri, ce qui souligna son espèce :
- Ningale !
- Ca alors ! Un Pokémon ! Je pensais que ça n'existait que dans les jeux ! s'exclama le jeune homme, admiratif..
Le Ningale sursauta en entendant la voix de Jean. Il galopa, l'air apeuré, dans l'autel.
- Suivons-le ! dit Jean, sûr de lui.
Il entra dans l'autel, suivit par Jade.

Il faisait noir dans l'autel. Jean alluma sa lampe de poche. Devant lui se trouvait le Pokémon insecte.
- Pourquoi t'enfuis-tu ? Je ne veux rien te faire ! dit Jean, d'un ton peu convaincant.
L'insecte disparut soudain. Un trou étrange remuait devant Jean et Jade.
- Qu'est ce que c'est que ce truc ?
« Ce n'est pas vrai... répondit mentalement Jade. On dirait... Un vortex dimensionnel ! »
Après cette phrase mentale, le vide aspira le jeune homme et la mascotte. Le trou se referma peu après.

Darkeus ria sadiquement de contentement (Il est bien connu que les méchants rient beaucoup sadiquement).
- Bien. Mon disciple a bien fait son travail. Jean, tu vas vivre un enfer dans ce monde...

Jean était seul, dans la neige. Enfin, on pourrait dire plutôt que cela était le néant. Tout était blanc. Pas de sol, pas de murs, pas de plafond, pas de fin. Cela était étrange. Jean cria :
- Jade ?! Où es-tu ? OÙ ES-TU ?? Si tu ne te montre pas tout de suite, ça va chauffer !
Tout à coup, une voix le fit sursauter :
- TU VAS TE LEVER OUI OU NON ?! TU VEUX QUE J'USE DE MON POUVOIR ?!
Après cette phrase, Jean se réveilla en sursaut dans un lit. Une fée le regardait d'un air méchant. Aussi grande que le Ningale, elle était habillée d'une robe verte, jonchée de grains de poussière. Ses ailes, d'un bleu clair, étaient dans le même état que les vêtements.
- Ah bah quand même ! râla-t-elle.
- T'es qui la libellule ? demanda Jean
- Je m'appelle Joseline ET JE NE SUIS PAS UNE LIBELLULE !! Le maire te chercher ! Lève-toi et vas t'habiller !
- Sans façon !
- Très bien !
La fée sortit un minuscule lance-grenades de sa poche. Elle tira avec. Une grosse explosion se fit entendre. La fumée se dissipa peu après. Jean, tout grillé, dit :
- Ok, tu as gagné, je me lève !
Après s'être changé en quatrième vitesse, il demanda :
- Ca fait vingt minutes que je suis ici et le maire me demande ! C'est normal ?
- Il te prend pour un noble chevalier !
Un silence régna dans la pièce.
- Ok, on y va !
Les deux sortirent de la maison où il se trouvait. La ville se fit voir. Elle était plutôt petite, et ses maisons étaient très vieille. Le village se trouvait au bord d'une rivière, les maisons étaient en bois… Bref, on vivait comme ça au Moyen-âge ! Joseline guida Jean dans la maison du maire. A l'intérieur, l'homme corpulent semblait être très paniqué, et il prit la parole :
- Mon ami, il se passe quelque chose de grave ! Les légumes ne poussent pas !
- Parce que c'est grave ça ?
- A San Claria, on ne pêche plus de poissons fourrures, alors que dans les saisons précédentes, ils abondaient ! Je pense que c'est une malédiction ! Apporte cette lettre au maire de San Claria. VIIITE !!
Le maire remit la lettre à Jean et le fit sortir. Jean se décida à la lire.
- Si tu fais ça, répliqua Joseline, je t'offre une grenade en pleine figure !
- Allons alors à San trucbidule !
Jean sortit de la ville et suivit le chemin qui était dessiné sur le sol.

- Bon, bah pour l'instant, on dirait pas trop un enfer, mais ça va venir je pense... murmura Darkeus derrière sa boule de cristal, n'étant pas trop sûr de lui.

Après un quart d'heure de marche (et de monstres terrifiés par le regard de Jean), le chemin se divisa en deux.
- A gauche, inculte ! fit la fée.
Jean alla donc à gauche. Une ville portuaire apparut devant les yeux de Jean.
- Bienvenue à San Claria ! Salua un habitant, qui ne possédait qu'un œil.
- UN CYCLOPE !! hurla Jean.
- C'est un San Clarien, inculte ! La maison du maire est là-bas, suis-moi !
Jean se laissa une nouvelle fois guider par Joseline. Quand ils arrivèrent devant la porte, elle lui chuchota :
- Et pas de « UN VIEUX CYCLOPE COURBE !! », D'accord ?
Jean acquiesça, puis ils entrèrent tous les deux dans la maison. Le maire les attendait dans la bibliothèque. Jean lui remit alors la lettre. Le maire l'a lue en silence, puis déclara :
- Aha ! Une malédiction ! Ce n'est sûrement qu'une mauvaise saison ! Vas rassurer ton maire ! Allez, vas !
Et Jean alla.

Jean et Joseline arrivait de nouveau à la première ville. A l'entrée de celle-ci, ils virent une bête étrange. Ils s'approchèrent et Jean vit que cela était... Jade !
- Jade !? Que fais-tu là ?!
Tout devient tout à coup sombre. Une lumière apparut sur le pont. Quelque chose apparut sur le pont. La chose dit :
- Jean...
- Tu connais mon prénom ? Est-ce que tu connais aussi mon nom de famille ?
Joseline se frappa le front de sa main, et la chose continua :
- Tu dois apporter ce bébé à sa mère, à la tour Dieu.
- Bébé ? Bah elle est mature alors...
Jade bouda.
- Si tu échoues, les ténèbres s'abattront et tout ce que tu aimes sera perdu.
Jean resta silencieux un instant, avant de déclarer joyeusement :
- Ok !
Puis tout redevient normal. Quelque chose vola dans le ciel mais personne n'y fit attention.
- Regarde cette bête, fit Joseline, elle nous suit ! Allons voir le maire pour en savoir plus !
Ils allèrent donc chez le maire.
- J'en suis sûr, c'est cette bête qui apporte la malédiction ! Rien n'est plus dangereux qu'une bête et ses parents ! Jette-la dans la grotte de la peur ! VIIITE !!!
Jean retourna sur le chemin hors de la ville.
- Dit donc, fit Jade, il est pressé le maire !
- Tu... parles ? demanda Joseline.
- Bien sûr ! Et je peux te dire que Jean est fou ! Ahahaha !
Ayant marre de son rire, Joseline lui tira dessus avec son lance-grenades. Jean éclata à son tour de rire. La fée lui fit la même chose.
- Je ne veux plus vous entendre vous moquez ! Est-ce bien clair ?
Jean et Jade acquiescèrent, puis ils reprirent leur chemin.
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MessageSujet: Re: Un enfer, dites-vous... ?   Un enfer, dites-vous... ? Icon_minitimeSam 30 Avr - 16:20

Chapitre 4 : Cigogne



Jean, Jade et Joseline étaient en route pour la grotte de la peur. Ils ne disaient rien et toisaient les monstres qui s'enfuyaient sous leur regard. Ils suivaient toujours un seul et unique chemin, le même paysage défilait tout le temps sous leurs yeux et ils s'ennuyaient ferme.
Soudain, ils virent une sorte d'insecte sur le chemin. Celui-ci se retourna en entendant le bruit des pas. C'était le Ningale que Jean avait aperçut devant l'autel.
- Eh ! s'écria Jean. Tu es encore là, toi ? Allez, ouste !
Mais le Ningale ne bougea pas. Il regardait le garçon d'un air méchant en sifflant de mécontentement.
- Bah tient ? s'étonna Jean. Il s'enfuit pas comme la dernière fois ?
Il réfléchit à comment le faire partir. L'insecte semblait vouloir combattre. Jean le devina après quelques minutes d'observation. Il se tourna vers Jade et lui donna un ordre :
- Tu vas aller attaquer le Ningale !
- Quoi ?! Je ne suis pas ton chien !
- Tu vas attaquer ! Tout de suite !
Jean piqua une crise.
- Bon, ok... finit par dire Jade. Si ça peut te calmer...
Jade alla vers le Ningale. Elle s'approcha très près de lui. Quelques secondes s'écoulèrent. Soudain, Jade hurla :
- Bouh !
L'insecte prit peur et s'enfuit en couinant. Il disparut derrière un buisson.
- La voie est libre, maintenant ! dit Jade à Jean.
Ils continuèrent alors leur chemin.

Arrivé devant la grotte de la peur, Jean s'exclama :
- Allez, Jade ! Tu dois partir dans la grotte, tout de suite ! Allez, va !
- Mais...
- ALLEZ, VA !
Jade alla donc. « Et voilà ! » pensa Jean. Il alla à San Claria pour passer la nuit dans l'auberge. Il rêva de ce qu'il s'était passé le jour d'avant, devant le village, quand il avait à nouveau rencontré Jade. Le matin, il fut réveillé par Joseline :
- Jean, réveille-toi ! Il faut retrouver le bébé !
- Pourquoi ?
- Je ne veux pas que les ténèbres s'abattent ! Allez !
- Non.
Joseline sortit son lance-grenades en criant :
- ALLEZ, VA !!
Jean se leva aussitôt et s'habilla en vitesse. Quatre secondes après, ils étaient devant la grotte.
- ...
- Allez, vas, inculte !
Jean entra dans la grotte, suivit par Joseline et son lance-grenades.

La grotte était extrêmement sombre. Jean alluma sa lampe de poche.
- C'est quoi ça ? demanda Joseline, intriguée par l'objet.
- Bah, c'est une lampe de poche.
- ...
Ils continuèrent leur chemin en silence et en toisant les monstres. Quelques minutes après, ils arrivèrent devant trois souris. Elles discutèrent à voix basse.
- Oho, c'est pas bien de parler à voix basse ! dit Jean d'un ton sarcastique.
Une des souris prit la parole :
- Suivez-moi.
Jean et Joseline la suivirent jusqu'au bureau d'une très vieille souris.
- Que faites-vous là ? hurla-t-elle du voix chevrotante. Vous voulez vous battre ?
- Non, nous cherchons une petite bête rose ! dit alors Joseline. L'auriez-vous aperçue ?
Le sage réfléchit un instant et approuva :
- Nous l'avons effectivement vue...
- Où est-elle ?
- ... Je vous le dirais seulement si vous chassez le gadouboue de la réserve !
- C'était trop beau pour être vrai ! remarqua Jean.
- Allez, allez !
- Eh bé, ça change du « Allez, VA » !
Le garçon et la fée allèrent donc dans la réserve.

Le gadouboue était en train de manger quelque chose ressemblant à des chips. La bête avait un corps de limace jaune et une tête d'amanite tue mouche. Elle mangeait les rations dans une grâce totale.
- Bon, tu me dis quand tu l'auras tué...
Joseline s'éclipsa. Jean regarda la créature.
« Eh ben zut, j'ai pas d'épée moi... Je fais comment alors ? »
Jean eut une idée. Il sortit un sucre et s'approcha du gadouboue. La bête le regarda avec étonnement - elle n'a pas d'œil mais passons ! Jean lui donna le sucre. La créature le mangea avec satisfaction.
- Ecoute ! dit alors Jean. Je ne veux pas te tuer, alors va te cacher quelque part. Je vais faire croire que je t'ai tué et, lorsque je serais parti, tu pourras sortir. Ok ?
- Yarp !
La chose semblait avoir compris. Elle alla se cacher.

Jean arriva dans le bureau avec un regard de triomphe :
- Je l'ai tué !
- Et avec quoi ? Tu n'as rien !
- Avec mon ultime regard.
- ...
- Je peux maintenant vous dire où est partit la bête rose, avoua le rat.
Une armoire pivota. Un passage se fit découvrir.
- Elle est partit par-là. Mais avant, allez dans la réserve, il y a quelque chose pour vous.
Le garçon et la fée retournèrent donc dans la réserve. Un coffre trônait au milieu de la pièce.
- Mais il n'était pas là avant le coffre... fit remarquer Jean.
- Pas grave ! Ouvre-le !
Jean ouvrit le coffre. Il en sortit un jouet ressemblant à une bombe.
- Ouah, trop drôle ! s'exclama Jean. Regarde, je vais le remonter !
Le jeune homme tourna la clef qui se trouvait derrière le jouet. Celui-ci ne broncha pas.
- Il doit être cassé ! Il ne marche pas !
Joseline remarqua que la tige s'enflammait.
- Laissons ce jouet là ! Y en a assez dans le sac sans limite !
- Euh, Jean ?
- Quoi ?
Ce fut trop tard. Le jouet explosa.
- Il marchait...
- Merci, je viens de le remarquer !
La fumée se dissipa. Le jouet était intact.
- Oh purée ! s'exclama la fée.
- J'aime pas les patates ! dit alors Jean.
- C'est de la purée de carottes !
- ...
Soudain, un jouet habillé en noir, avec un chapeau noir, des moustaches, un monocle et une canne, sortit du sac sans limite.
- Je t'ai pas remonté ! gronda Jean.
- Bonjour ! cria le jouet. Je me nomme M. O'Neil !
- Ca me fait penser à Stargate !
- A quoi ? demanda Joseline avec étonnement.
- Rien.
O'Neil continua :
- Trêve de plaisanteries, savez-vous ce que je suis ?
- Un jouet vivant ? dirent Jean et Joseline en cœur.
- C'est exact ! Et je ne suis pas le seul ! Il en existe d'autres ! ...
Le jouet s'arrêta. Jean le jeta dans le sac sans limite avec la bombe.
- Maintenant, s'exclama Joseline, on va retrouver le bébé !
- Ok.
Les deux allèrent dans le passage qui était derrière l'armoire.

Quelques mètres après l'ouverture, un drôle de portail se tenait devant Jean et Joseline.
- Ouaouh ! Où va-t-on passer maintenant ? demanda Jean.
Joseline lui donna une baffe !
- Pourquoi tu m'as frappé ?
- Il y a une ouverture ici.
- Ah oui ! Elle est tellement grande que j'ai failli ne pas la voir !
Joseline lui redonna une baffe !
- Ok, je me tais !
Le garçon et la fée passèrent par l'ouverture.

Quelques minutes après qu'ils eurent passé par le grand trou dans le mur, quelque chose surgit du plafond et atterrit lourdement devant Jean et Joseline. C'est encore le Ningale !
- Encore toi ? râla Joseline. Qu'est ce que tu veux encore ?
Pour seule réponse, le Pokémon émit un grincement aigu.
Jean eut soudainement un sourire au visage. Il s'approcha de l'insecte. Joseline l'appelait en disant que c'était dangereux, mais il n'y prêtait guère attention.
- Alors ? Qu'est ce que tu veux ?
Le Ningale le dévisageait. Il eut soudainement envi de sauter sur Jean pour le mordre. Mais Jean fut plus rapide et lui attrapa les pinces. Le garçon les noua entre elles.
- C'est bon, on peut y aller.
Jean et Jade partirent, laissant le Ningale hurler d'indignation.

Quelques heures plus tard, Jean et Joseline marchaient encore et toujours dans cette grotte – même si Joseline vole, en fait. Ils toisaient les monstres, comme toujours. Joseline s'écria soudain :
- Regarde, un coffre !
En effet. Un coffre de couleur doré était apparu comme par magie au milieu de la pièce. Jean l'ouvrit. Il en sortit une épée.
Sa lame était de couleur cramoisie. Une étrange gravure se formait dedans. Le pommeau était un or merveilleusement brillant, et le reste de la poigné était d'un gris foncé. Une sorte d'émeraude d'un bleu profond était encastrée dans celle-ci. Jean s'exclama :
- C'est marrant, on dirait l'épée d'Eragon, Zar'roc !
L'épée pris la parole :
- Oui, je suis cette épée, j'en avais marre qu'Eragon me sert mon pommeau !
Jean pâlit en entendant Zar'roc parler. Celle-ci se tut, se maudissant d'avoir dit une phrase. Jean emporta l'épée et continua son chemin, suivit par la fée Joseline.

Plus loin et plus tard, Jean vit Jade dans un énorme nid. Elle était entourée de coquille d'œuf.
- Ben, Jade, maintenant on part ! dit Jean.
- Elle arrive... murmura Jade.
- Qui ça ?
- La cigogne...
Un cri se fit entendre. Jean tourna la tête.

Un oiseau énorme arrivait sur eux en hurlant. Il était de couleur jaune et avait trois paires d'ailes. Ses queues se finissaient par une couleur orangée. Il se posa et hurla de plus belle. Jean était ébahi par la hauteur de l'animal. Il tira Zar'roc de son fourreau.
- Aïe ! Tu m'as fait mal ! se plaignit-elle.
- Pardon !
La cigogne fondit sur Jean. Il ne put esquiver l'attaque.
- Aïe !
Il réussit à décocher un coup d'épée à l'oiseau. Il ne sembla pas avoir mal. La bête chargea à nouveau. Jean s'enfuyait dans tous les coins du terrain. D'un coup, l'oiseau se redressa. Il poussa un hurlement atroce. C'était le gadouboue qui lui mordait la queue.
- Eh ! s'exclama Joseline. Je pensais que tu l'avais tué !
- Oops...
L'oiseau tomba dans le vide. Le gadouboue lâcha la queue à temps.
- C'est bien Rex !
- Yarp !
Joseline fit une moue. Jean s'en moqua et alla secouer Jade.
- Réveille-toi ! Il faut partir avant que l'oiseau ne revienne !
Jade se leva péniblement. Elle prit un caillou et le tendit à Jean :
- Prends ce caillou.
- Ah, non !
- Tu DOIS le prendre !
- ... Ok.
Jean pris le caillou et le rangea dans le sac. C'est à ce moment là que la cigogne remonta. Elle poussa un cri perçant. Jean, Jade, Joseline et Rex s'enfuirent. Jean s'arrêta d'un coup.
- Attendez, il manque quelqu'un !
En effet. Zar'roc était devant la créature.
- Allez, viens te battre !
Jean attrapa l'épée et s'enfuit avec les autres.

Quelques secondes plus tard, ils arrivèrent au bord d'un précipice, où coulait une rivière.
- Sautons ! proposa Jean.
- Mais nous sommes trop lourds... remarqua Joseline.
Trop tard. Les autres avaient déjà sauté. La fée les suivit.
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MessageSujet: Re: Un enfer, dites-vous... ?   Un enfer, dites-vous... ? Icon_minitimeSam 30 Avr - 16:22

Chapitre 5 : Le Leviathan des Cieux



- Ce précipice n'était pas prévu...
Darkeus ruminait ses idées dans son antre. Puis il remarqua quelque chose de suspect dans sa boule de cristal.
- Un autre humain. Il vient de repêcher la petite troupe. J'espère qu'il est mauvais, car sinon mon enfer n'en serait pas un...

Jean se réveilla dans un lit. Il se demanda où il était. Joseline se réveilla à son tour. Elle paniqua :
- On est où ? On est où ? On est où ?
- J'en sais rien moi, lui répondit Jean. Mais j'en fais pas tout un plat.
Deux personnes âgées entrèrent dans la pièce. Jade se réveilla à ce moment là. Joseline bombarda le couple de question :
- Qui êtes-vous ? Où sommes-nous ? Comment est-on arrivé ici ?
- Calmez-vous ! commença le vieil homme. Tout d'abord, je me nomme Amos, voici ma femme Rita.
Jean se leva et pris la parole :
- Je m'appelle Jean, la fée est Joseline, le cochon c'est Jade, l'épée c'est Zar'roc, et pis l'autre c'est... mais où est le gadouboue ?
- Lui ? Oh, je l'ai laissé sur la rive. Je pensais que c'était votre ennemi.
- REX NON !
Jean fonça hors du bâtiment pour chercher la bête.
- Vous avez donné un nom à votre épée ? Original ! remarqua Rita.
- Hum, oui... répondit Joseline en regardant Zar'roc.
Jade boudait. « Ch'uis pas un cochon ! »
- Mais au fait, continua la fée. Où sommes-nous ?
- Vous êtes à l'Hôtel Côte, un petit endroit tranquille.
Jean revint avec le gadouboue.
- Ouf ! dit le jeune homme. Il n'a rien !
- Jean ?
- Quoi, Jade ?
- « Rex », c'est une femelle.
Jean écarquilla les yeux et regarda Rex. Elle lui répondit avec un « Yarp ! » sonore.
C'est alors que Zar'roc éclata de rire. Amos et Rita la regardèrent avec étonnement. Joseline remit immédiatement l'épée dans on fourreau.
- C'est une épée dernier cri : on peut enregistrer des bruits de voix dedans ! dit alors la fée.
Le couple ria, et les autres poussèrent un soupir de soulagement. Zar'roc jura en silence.
Soudain, trois chats sortirent de nul part. Il se frottèrent contre le fourreau de l'épée. Celle-ci dit quelque chose d'étrange. Les félins furent cramés. Le couple n'y fit pas attention, et Amos dit :
- Vous devriez vous reposer.
C'est alors qu'un bonhomme tout en rondeur entra dans la pièce. Il était petit et portait un bonnet jaune à pompon rouge. Il hurla soudainement :
- BONJOUR, BONJOUR !
Tout le monde sursauta, et les chats s'enfuirent hors de la chambre.
- Bonik, voyons ! gronda Rita. Ta voix ferait réveiller les morts !
- MAIS C'EST TOI QUI M'A TOUJOURS DIT : « Bonik, comme tu es plus petit que les autres, tu dois leur faire bonne impression avec ta voix ! » ET C'EST CE QUE JE FAIS ! HO HO !
- Oh ! J'allais oublier les présentations ! remarqua Amos en se tournant vers Jean. Lui, c'est Bonik ! Bonik, eux, se sont...
- ECONOMISE TA SALIVE ! coupa-t-il. JE VOUS AI ENTENDU DISCUTER TOUT À L'HEURE ! JE VOUS CONNAIS TOUS ! MAINTENANT, EXCUSER MOI, JE DOIS FAIRE DES AFFAIRES !
Il sortit de la chambre et, avec tout le bruit qu'il faisait, on devinait qu'il allait dans la chambre d'à côté.
- Je vous conseille de vous reposez, dit Rita, répétant ce qu'avait dit Amos quelques minutes plus tôt. Vous partirez demain matin.
Amos et Rita sortirent de la chambre.

Quelques minutes passèrent. Jean et les autres ne trouvaient pas le sommeil.
- J'ai envie de savoir ce que fabrique l'autre ! s'écria soudain Jean.
- « L'autre », comme tu dis, s'appelle Bonik ! rétorqua Jade.
- Je vais voir quand même !
Le reste suivit Jean, aussi curieux les uns que les autres.

Bonik était assis. Il feuilletait un livre. Il remarqua la présence des autres et cria :
- BONJOUR ! QUE VOULEZ-VOUS ?
- Tu ne peux pas crier moins fort ? dit calmement Jean.
- OH NON, IMPOSSIBLE ! VEUX-TU QUELQUE CHOSE À ACHETER ?
- Non, merci, nous n'avons besoin de rien ! rétorqua Joseline.
- OH, MAIS J'Y TIENS ! TENEZ !
Bonik refila son bric-à-brac à Jean. La fée balbutia un remerciement. Jade remarqua :
- Et l'épée qui est dans la corbeille ?
- OH, CELLE-LÀ ? cria le garçon de plus belle. ELLE EST DEJÀ RESERVEE !
Il tourna la tête et cria encore une fois :
- OH ! UNE EPEE QUI SAUTILLE !
Zar'roc, consciente que c'était d'elle que l'on parlait, tomba au sol comme une épée normale.
- Désolé, elle n'est pas à vendre ! s'empressa de dire Jean.
- DOMMAGE ! OH ! VOUS DEVRIEZ ALLER VOUS COUCHER, IL SE FAIT TARD ! BONSOIR !
Jean et sa ribambelle retournèrent dans leur chambre. Cette fois, ils s'endormirent en trois secondes.

Le lendemain, ils furent réveillés par un chant de coq. Ils descendirent l'escalier à une vitesse folle.
- Bonik n'est pas là ? demanda Joseline.
- Non, répondit Rita. Il est déjà partit.
- Je ne l'ai même pas entendu ! Personne ne l'a entendu, d'ailleurs.
- Je vous en pris, dit Amos. Asseyez-vous et prenez un petit déjeuner.
C'est ce qu'ils firent. Après le petit déjeuner, Rita dit :
- Prenez bien soin de vous, et ne prenez pas de risques inutiles.
- Compris ! s'écria Joseline.
Jean sortit d'une pièce, avec un chat bleu aux talons et un jouet dans les mains.
- Vous en vous servez encore ?
- Non. Tu peux le prendre.
Jean le jeta dans le sac sans limite. Il ouvrit la porte et s'apprêta à sortir quand soudain, Amos l'arrêta :
- Attendez !
Il ouvrit un coffre et en sortit un jouet poussiéreux.
- C'est une carte. Elle vous servira à vous repérer.
Joseline le remercia, et Jean fourra le jouet dans le sac. Jean, Jade, Joseline, Rex et Zar'roc, qui se trouvait dans son fourreau, sortirent dans la nature sauvage.

Des oiseaux chantaient dans les arbres. On en distinguait qui volaient à basse altitude et embrassaient les nuages. Les arbres dansaient sous le vent qui les caressaient. Jean regarda Jade et lui dit :
- Va chercher un objet ! Allez, va !
- Non, j'ai pas envie !
- Va !
Jade explosa de colère et envoya un jet de flammes bleues sur la figure du garçon. Celui-ci arriva à éteindre le feu avec un tissu.
- Waouh ! Un cochon qui crache du feu ! s'écria Jean.
- Je suis pas un cochon ! protesta Jade avec indignation.
- Et tu es quoi alors ?
- Tu le sauras plus tard !
Elle continua le chemin en bouillonnant de colère.

Tout était calme. Les seuls bruits qui brisaient le silence étaient le souffle su vent et le bruit des vagues qui martelaient les falaises. Un oiseau chantait en « cui cui » régulier. Mais, soudain, il se tut. Une ombre passa dans le ciel a une vitesse surprenante. Les alentours s'assombrirent, puis tout redevint normal.
- Qu'est... Qu'est ce que c'était ? demanda Jade, traumatisée.
- C'était sûrement un rapace ! répondit Jean.
Le garçon, la fée et la bête rose continuèrent leur chemin.

D'un coup, Jean remarqua quelque chose :
- Où est Rex ?
Il l'appela plusieurs fois, mais elle ne répondait pas.
- Mais où est-elle passée ?
Et soudain, le Ningale réapparut devant les trois personnes. Joseline s'énerva :
- Encore toi ? Pourquoi tu nous suis depuis avant ?
Le Ningale siffla. Il n'avait pas l'air content.
Jade éternua soudainement, et un jet de flammes bleues se projetèrent sur l'insecte. Celui-ci fut K.O.
- Ben voilà ! s'écria Jade.
Mais le Pokémon se releva. Il brilla.
- Il... il évolue ! cria Jean.
Effectivement. Le Ningale évolua en Ninjask. Il était de nouveau en pleine force.
- Je vais le cramer ! dit Jade.
Elle envoya un jet de flammes sur le Ninjask. Il l'esquiva d'un geste habile. Jade s'énerva. Elle envoya plein de jets de flammes jusqu'à en être fatiguée. L'insecte esquiva toutes les attaques.
Soudain, il se cogna contre un Munja. Celui-ci ne bougeait pas d'un pouce. Il ne clignait pas des yeux. Il ne respirait pas. Il était immobile dans les airs, à fixer le Ninjask. L'insecte volant fit signe à l'immobile de se pousser. Il ne bougeait point. Alors, le Ninjask s'énerva.
- Miiii ! fit soudainement l'insecte immobile.
Sur ce mot, il fit une plaie croix sur le Ninjask. Celui-ci s'enfuit rapidement en poussant des cris stridents. Le Munja regarda le Ninjask partit en restant immobile.
Jean vit, par terre, deux Balls : une Hyperball et une Masterball. Il prit l'Hyperball et la lança sur le Munja. La Ball rebondit sur la tête de l'insecte et tomba par terre.
- Je crois qu'il a déjà été attrapé... dit Jade.
- Je crois aussi.
Le Munja en eut marre et partit. Jean ramassa l'Hyperball et mis les deux Balls dans ses poches. Le trio continua son chemin. Quelques pas plus loin, un panneau indiquait deux chemins : « A gauche, Isten. A droite, la plaine Denime. ». Jean décida d'aller à droite.

La plaine était vaste. Des corbeaux aux plumes brillantes essayaient de briser des noix en les jetant dans l'herbe. Une grosse noix tomba sur la tête de Jean. Jade s'en moqua, puis ils reprirent leur marche dans la plaine.
Quelques minutes plus tard, un son d'écoulement d'eau se fit entendre. Le pont, qui traversait la rivière, était cassé. Il menait à la grotte de la peur. Jean, Jade et Joseline rebroussèrent chemin. Ils se dirigèrent vers une forêt de troncs renversés.
Beaucoup de tronc après, un énorme tronc apparut.
- Allons-y !
Avant que les filles eurent protesté, Jean entra dans le gros tronc. Elles furent contraintes de les suivre.
A l'entrée, un énorme insecte regardait les voyageurs arriver. Il se mit devant eux et émit un grondement sourd.
- Oh, un Insécateur ! remarqua Jean.
L'Insécateur leva ses griffes. Jean sortit calmement la Masterball. L'insecte écarquilla les yeux et s'enfuit tellement vite que l'on ne put distinguer le mouvement.
- Et voilà !
Sur ce, Jean et les autres continuèrent leur chemin dans la grotte.
Plus tard, une lumière vive jaillissait d'entre deux racines.
- Une lumière ! s'écria Jean. Je vais voir ce qu'il y a dedans !
Jean entra dans la lumière, et Jade et Joseline l'attendirent. Une demi-seconde plus tard, Jean était dehors.
- Y a un champ de force... remarqua-t-il.
- Bon, on peut y aller maintenant ? demanda Joseline.
Jean acquiesça, et le trio sortit du grand tronc.

Quand ils arrivèrent au panneau, ils prirent cette fois à gauche, vers Isten. Soudain, ils entendirent deux voix :
- COMMENT ?! fit la première. VOUS NE LA PRENEZ PAS ?!
- Oui ! répondit la seconde. Elle est de mauvaise qualité !
- NON ! rétorqua la première. ELLE EST EN PARFAIT ETAT !
- Je reconnais cette voix ! chuchota Joseline. Allons là-bas !
Le trio s'avança à la rencontre des deux personnes.
- JEAN ! JADE ! JOSELINE ! s'écria Bonik. VOUS TOMBEZ BIEN ! CE TYPE ME DIT QUE L'EPEE QUE JE LUI AIS VENDU EST DE MAUVAISE QUALITE !
- J'approuve ! murmura Zar'roc.
L'homme qui parlait avec Bonik pris la parole :
- Bonjour, messieurs, mesdames, mesdemoiselles !
- Quelle politesse... marmonna Jade.
- Je me nomme Richten. Simple question... Vous, dit-il en montrant Jean, êtes-vous chevalier ?
Jean répondit en hésitant :
- Euh... oui... pourquoi ?
L'homme répondit calmement :
- En fait, l'élection des maires à lieu bientôt. Les candidats s'affronteront sur la grande place. Le gagnant deviendra maire.
- Oui, répondit Jean. Et... ?
- En fait, hier, je me suis blessé. Le combat a lieu demain. Il me faut un remplaçant.
Richten n'avait absolument pas l'air blessé. Enfin, bon, cela faisait parti des mystères de la nature.
- Et si on refuse ? demanda Joseline.
L'homme eut soudainement un regard sombre. Il dit :
- Eh bien, vous ne reverrez plus votre ami Bonik ! Mouahaha !
Deux hommes habillés en noir emmenèrent Bonik dans la ville. Ils revinrent quelques secondes plus tard.
- Mes gardes du corps veilleront à ce que vous ne sortez pas de la ville. Suivez-moi.
Le trio suivit Richten jusque dans sa maison.

La demeure était très riche. Les canapés étaient fabriqués avec un tissu semblable à du cuir. Ils étaient lisses et doux au toucher. Sous un coussin, dix millions de faux billets étaient collés l'un contre l'autre. Ils semblaient venir d'un jeu. À côté des canapés, sur un meuble magnifiquement peint à la main, se trouvait un vase où y étaient écrits des caractères chinois. De jolies fleurs de lotus étaient dessinées dessus. Dans le vase se trouvait une eau poisseuse. Le sol était recouvert de tapis de soie.
Dans la pièce d'à côté, une table recouverte de gravure trônait au milieu. Les chaises étaient en or, et la cheminée en argent. Comme dans la pièce précédente, des tapis jonchaient le sol. L'escalier qui montait à l'étage n'avait pas une seule marche où rien n'y était incrusté. La maison entière valait une fortune.
Richten prit la parole :
- Très bien. Comme je vous l'ai dit, vous me remplacerez pour le combat électoral. Tâchez de ne pas perdre, sinon...
- Sinon, quoi ? demanda Joseline.
- Sinon, rien.
L'homme riche monta au première étage, et Jean, Jade et Joseline sortirent de la maison.

Darkeus regardait la scène à travers sa boule de cristal.
- Eh bien ! L'enfer a mis du temps à venir !
Il se tourna vers son disciple et lui dit :
- Tu n'apportes rien à cet enfer ! Tu mériterais d'être renvoyé !
Le Ninjask eut un air désolé. Darkeus continua :
- Allez, je veux que tu ailles à nouveau chez les autres. Vas !
Le Ninjask partit, et le Dark Arceus se reconcentra sur sa boule de cristal.

Jean, Jade et Joseline se baladaient dans la ville. Ils ne savaient pas quoi faire. C'est alors qu'un homme s'approcha d'eux et leur adressa la parole :
- Bonjour ! C'est bien vous les remplaçants de Richten ?
- Oui, exactement, répondit Jean.
- J'ai une question, continua l'homme. Avez-vous vraiment l'intention de gagner ? Personne ne veut que Richten soit maire...
Jean réfléchit un instant. Il ne sut pas quoi répondre, quoiqu'il eut envie de dire « Oui ». L'homme continua :
- Cela est quand même étrange que Richten se soit blessé au moment du combat électoral...
- Ah, oui, j'approuve ! s'écria Joseline.
- Je vais vous laisser. Au revoir !
L'homme partit. Le trio continua son chemin dans la ville. Jean aperçut une personne. Elle prenait des paris. Elle interpella Jean en lui disant :
- Sur qui pariez-vous ? Le morse ou le cochon ?
Jean sortit soudainement Zar'roc. Il menaça l'homme :
- Donne-moi l'argent des paris ou sinon...
Jade continua :
- Ou sinon, le « cochon » va te cramer !
L'homme, qui avait plutôt peur de Jean et son épée que du « cochon », donna l'argent. Il s'enfuit ensuite en courant.
- Jean ! cria Joseline. Ce n'est pas bien de faire ça ! Tu pourrais blesser quelqu'un !
- Et alors ?
- Moi, dit Zar'roc, je n'ai pas envie d'être l'objet d'un conflit.
- Et pis il n'avait qu'à pas me traiter de cochon ! répliqua Jade.
Joseline sortit son lance-grenades. Jade et Jean firent de gros yeux, puis s'enfuirent.
- Revenez ici ! hurla la fée.
Elle les poursuivit dans la ville.
Une femme se plaça soudain devant eux. Tous trois s'arrêtèrent. La dame était en robe verte, dont plusieurs nuances de bleu. Elle portait une capuche. Elle tendit un papier à Jean en disant :
- Paix sur le monde !
Puis, elle entra dans l'église qui se trouvait à côté.
- C'était qui ? demanda Jade.
- On dirait un culte de fous... dit Jean.
Le garçon se tourna et vit un bâtiment.
- Oh ! Un bar ! s'exclama-t-il. Allons voir dedans !
Jean fonça vers le bar. Quand il s'apprêta à entrer, il entendit un grognement. Une bête jaune, ressemblant à un morse fusionné avec un dragon et un dinosaure, se tenait à côté du bar. Elle portait deux paires de moustaches, une paire de petites ailes et avait un regard froid.
Jade et Joseline arrivèrent enfin. Le monstre jaune regarda Jade et s'esclaffa :
- Ouah ! Un gros cochon bien gras !
Jade s'énerva :
- Je suis pas un cochon !
Jean la retint pour ne pas qu'elle se jeta sur le morse. Le garçon ouvrit la porte du bar. C'est alors que le videur sortit.
- Ah, non, interdit ! dit-il. Pas d'animaux.
- Ok, répondit Joseline. Jade, reste ici. Nous, entrons.
- Ah, non, interdit ! répliqua le vendeur. Pas de libellule. Ce sont des animaux.
- Je ne suis pas une libellule !
Joseline sortit son lance-grenades.
- Joseline, dit Jean, c'est toi qui m'as dit qu'il ne fallait pas jouer avec les armes...
- Les fées sont aussi interdites, elles sont considérées comme des animaux, dit le videur.
- Alors, rétorqua Joseline, le bar est interdit à tout le monde. Nous sommes tous des animaux.
Le videur se tut. Il était surpris par la réplique.
- C'est bon, entrez ! déclara-t-il enfin.
Jade se tourna vers le morse et lui dit :
- Nous, on peut entrer, on prend pas trop de place, par rapport à toi !
Le morse grogna et donna un coup de queue sur l'enseigne du bar. La colonne se brisa et tomba à terre. Jade fut effrayée et suivit les autres dans le bâtiment.

Il n'y avait que quelques clients dans la pièce principale. A droite de l'entrée, contre un mur, une multitude de tonneaux reposaient en silence. Trois tables de bois entourées chacune de trois chaises, en bois également, était éparpillées dans la pièce. Deux hommes saouls étaient assis à l'une d'entre elle. Ils parlaient fort et impoliment. Au bar, un homme essuyait les verres. Il ne faisait nullement attention à ceux qui venaient d'arriver. Sur le bar se trouvait un engin pour fabriquer la bière. Dans la pièce d'à côté, on distinguait une multitude de vins, cognac et whiskies. Une plante aux feuilles vertes et brillantes se trouvait dans un coin de la pièce. Jade s'approcha des hommes saouls. L'un dit :
- Oh regarde ! Un cochon bien rose !
- Et qui parle ! rétorqua Jade.
- Bah ça alors, c'est magique ! fit le second.
Joseline regardait la plante. Elle caressa lentement les feuilles. Soudain, quelque chose mordit ses doigts. Elle regarda sa main et vit que cela était une fourmi.
Jean alla voir le barman.
- Je voudrais une bière, s'il vous plait ! lui demanda-t-il.
Le barman le servit, puis continua à nettoyer les verres. À côté de Jean, un homme – ou quelque chose qui ressemblait à un homme – sirotait du vin. Jean était intrigué par lui, car il possédait de longues oreilles, plus longues que celle d'un elfe, mais légèrement plus courte que celle de Jade. Il avait les cheveux noirs et était habillé élégamment. Il tourna soudainement la tête, faisant apparaître deux yeux noirs. Jean eut peur qu'il le sermonna. Mais il ne dit rien. En vérité, il regardait Jade parler avec les hommes saoul, et Joseline se battre avec la fourmi. Il but une gorgée de son verre, et tourna la tête vers Jean, lui adressant la parole :
- Serait-ce toi qui remplaceras Richten pendant le combat ?
Jean fut étonné. « Je viens d'arriver, et la nouvelle s'est déjà répandue ! »
- Oui, c'est moi, répondit calmement Jean.
- Tu ne devrais pas essayer de gagner. Tu n'es de toute façon pas à la hauteur.
Jean fut interloqué.
- C... Comment ça ?
- Personne ne veut que Richten soit maire. Et je suis bien plus fort que toi.
Jean, devinant que cette personne était l'autre candidat aux élections, explosa :
- Ah ouais ? C'est ce qu'on verra !
Il s'approcha des tonneaux et donna un coup dedans. Les tonneaux ne bougèrent point, mais un diamant tomba par terre. Jean le ramassa. D'un coup, un homme qui était assis s'écria :
- Je vous l'achète dix mille rubis ! (Rubis : monnaie de la région.)
Un autre homme lança :
- Moi, je vous l'achète trente mille rubis !
- Un million ! répliqua le premier.
- Dix millions ! rétorqua le second.
Pendant vingt minutes, les deux hommes montaient les prix. A la fin, le second ne dit plus rien. Le prix avait atteint vingt milliards de rubis. Jean remit le diamant en échange de l'argent et les deux hommes sortirent du bar. Jean s'adressa à la personne du bar :
- Tu as vu, j'ai beaucoup de chance !
- Peut-être, mais pas assez pour me battre.
C'est alors que Joseline s'en mêla :
- Qui es-tu, toi, pour être si prétentieux ?
La personne lui répondit calmement :
- Je me nomme Jack, le dernier Kalajik.
- Le dernier ? Pourtant j'en ai vu un, pas plus tard qu'hier... plaisanta Joseline, tout en gardant son sérieux.
- Quoi ?! Comment ? Où ça ? Qui ?
- Je plaisantais... avoua la fée.
- Ah... Heum...
Jack reprit son calme et s'adressa à Jean :
- Et toi ? Qui es-tu ?
- Je suis Jean !
- ...Bon ! fit Jack, avec un ton sarcastique. Et tu vas combattre avec ce... - il regarda Jade – Cette bête ?
- Oui, pourquoi, tu combats seul, toi ?
Jean essayait de garder son calme.
- Bien sûr que non, je combats avec Julie.
- Julie ? Qui est-ce ?
- Tu ne l'a pas vu ? Elle est dehors, à côté du bar. C'est l'espèce de morse jaune.
Jean écarquilla les yeux. Il pensait qu'il pouvait battre Jack quand il était seul, mais avec le morse, cela paraissait impossible.
- Ah, oui, au fait... continua Jack. Le diamant était un faux.
- Et comment tu sais cela ?
- C'est moi qui l'avais mis là.
Le Kalajik posa son verre et sortit du bar.

Quelques minutes s'écoulèrent. Jean restait planté au milieu du bar. Il était très en colère. Joseline s'approcha de lui et lui dit :
- Jean, il faudrait aller se reposer. Allons à l'auberge.
Le trio sortit du bar et alla donc dormir dans l'auberge.

Le lendemain, Jean, Jade et Joseline se réveillèrent et prirent leur petit déjeuner. Quand ils eurent finit, Richten arriva dans l'auberge.
- Très bien, dit-il, vous êtes prêt. Veillez me suivre jusqu'à la grande place.
Le trio le suivit donc. A la grande place, beaucoup de monde était là. Le maire actuel gérait le combat, et un autre homme était déjà sur place. Richten se plaça à ses côtés, laissant Jean, Jade et Joseline seuls en face de Jack et Julie. Jean devina alors qu'il allait combattre le remplaçant d'un des candidats ; Cependant, lui semblait bien blessé, par rapporte à Richten. Le maire dit :
- A ma droite, le remplaçant de Marco, Jack ! A ma gauche, le remplaçant de Richten, Jean !
Les habitants huèrent Jean. Celui-ci était nerveux.
- Très bien ! continua le maire. Le combat peut commencer !
Jack tira son épée. Elle était cinq fois plus grosse que Zar'roc. Jean s'apprêta lui aussi à sortir son épée, mais Jack dit :
- Ce n'est pas la peine de sortir ton épée.
- Eh bien, je vais me gêner ! répliqua froidement Jean.
Il sortit Zar'roc de son fourreau.
- Tu peux commencer, lui dit Jack.
Jean regarda Jade. Il lui cria :
- Jade, mords le morse !
Jade se jeta sur Julie. Mais même avant de l'avoir atteint, elle fut surprise par l'haleine de la bête.
- Pouah ! Ca sent pas bon !
Julie aspira de l'air et le renvoya avec des sortes de flammes. Jade fut K.O, ainsi que Joseline, qui pourtant ne participait pas au combat. Jean était encore sur pied. Jack s'approcha de lui.
- Tu peux me frapper avec ton épée, lança le jeune homme, mais je résisterais !
Jack le toucha juste, et Jean s'évanouit.

Jean se réveilla dans la chambre de l'auberge. Il avait terriblement mal à la tête. À côté de lui, par terre sur un tapis, se trouvait Jade. Elle dormait profondément. Joseline aussi, dormait. Elle était sur la table de chevet. Jean entendit des voix dans le couloir. Il reconnut le premier homme de la ville qui leur avait adressé la parole.
- C'est notre faute, disait-t-il. Nous lui avons dit que nous ne voulons pas de Richten comme maire. Alors il s'est laissé battre.
- Mais non, dit une seconde voix. Tu dis n'importe quoi. Mais il se fait tard. Rentrons chez nous.
Jean entendit les gens partir. Il se rendormit peu après.

Le lendemain, le trio était en pleine forme. Il sortit de l'auberge. Un jeune homme vint à leur rencontre.
- Bonjour ! dit-il. Je suis Marco, le nouveau maire. Je suis content que vous vous êtes rétablis.
Jean ne disait rien. Il regardait Marco. Il semblait être un honnête homme.
- Je tenais à vous dire que Richten à relâcher votre ami Bonik, continua Marco. Maintenant, Richten a disparu. Vous pouvez partir.
Sur ce, Marco s'en alla. «Mais comment sait-il que Richten retenait Bonik ? » se demanda Jean, étonné. Joseline le tira de ses pensées :
- Jean ! Allez ! On part !
Jean sortit donc de la ville.

C'est alors qu'il se passa quelque chose d'étrange, et qui s'est aussi passé très vite. Une ombre passa dans le ciel, puis se posa devant le trio. La bête était énorme. Au moins sept mètres de haut. C'était un Léviathan vert, qui avait d'étranges anneaux jaunes répartis sur tout le corps. Il avait des yeux rouges de colère. Des sortes d'ailerons étaient éparpillés ici et là, mais souvent étaient rassembler en trois. La bête ouvrit la gueule. Des crocs acérés se trouvaient dedans. Elle poussa un cri terrifiant.
Jean était bouche bée.
- Ouah... Un Rayquaza !
Le Léviathan des cieux rugit de plus belle. Jean s'empressa de sortir sa Masterball. Mais c'était trop tard. Le Rayquaza poussa un rugissement à glacer le sang. Puis il s'écroula par terre, soulevant des tonnes de poussières. Quand la fumée se dissipa, Jean aperçut Jack qui rangeait son épée.
- C'est toi qui l'as tué ?
- Bien sûr ! répondit Jack. Ne voyait-tu pas qu'il allait te dévorer ?
- Mais cette bête était unique ! Et je me débrouillais bien tout seul !
- Puisque tu le dis...
Jack partit avec Julie. Jean resta sur place, enragé.
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MessageSujet: Re: Un enfer, dites-vous... ?   Un enfer, dites-vous... ? Icon_minitimeSam 30 Avr - 16:23

Chapitre 6 : La bete de Kuldo



Jean fulminait toujours de rage.
- Ô rage, ô désespoir !
Jean se tourna vers Jade avec un regard noir.
- Ben ! Si on peut plus s'amuser…
Jean continua de marcher. C'est alors que quelque chose bougea. Mais qu'est ce que cela pouvait-il bien être ?
- Mustebouée !
Le regard de Jean s'illumina. Il semblait s'être remit de sa rage.
- Ô rage, ô désespoir !
- Jade, s'il te plait, arrête et aides moi à attraper ce Mustebouée…
- Et comment ?
- Affaiblie-le.
Jade se plaça en face de la belette d'eau. Elle n'était pas comme les autres. Elle n'avait que les couleurs roux et blanc. Le devant de ses pattes était roux, et le derrière blanc. Son dos était roux, hormis une bande de blanc qui passait au centre. Sur sa tête, trois bandes rousses s'y trouvaient. Une haut dessus de chaque œil, et la troisième au centre. Ses yeux étaient oranges. Ses queues étaient blanches, mais une tache était à mi-chemin entre la fin du corps et le bout des queues. Son oreille gauche était trouée.
Jade mordit le Mustebouée. Il ne montra aucun signe de résistance. Jean lança l'Hyperball sur la belette. Elle fut tout de suite capturée.
- OUUUUIIII ! hurla Jean en sautant de joie.
- Je vois que ta rage a disparu… remarqua Joseline.
- Ô rage, ô désespoir !
Jade reçut une bonne paire de baffes !
- Une pour chaque joue, commenta Joseline, sinon l'une sera jalouse !
Jean sortit le Mustebouée de l'Hyperball. Il poussa son cri, puis regarda Jean.
- On y va ! cria le jeune homme.
Et la petite troupe se mit en marche.

Quelques minutes plus tard, un bruissement se fit entendre. Jean dit au Mustebouée :
- Tiens-toi prêt !
- Mustebouée !
Ce qui sortit de l'arbre était un Insécateur et une grosse cigale verte.
- Oh, ce n'est que ça ! s'écria Jean.
Il sortit la Masterball. L'Insécateur s'enfuit à toute vitesse, mais la cigale de bougea point.
- Allez, Mustebouée, attaq…
- Attend ! coupa Jade.
- Quoi ?
- Lui insecte, moi feu.
Elle envoya un jet de flammes sur la cigale. Il ne restait plus qu'un tas de cendre.
- Lui cramé !
- Quel beau langage primitif ! dit Jean.
- Ô rage, ô dés…
C'est alors que l' « ô »rage éclata. Des gouttes de pluie s'écrasaient sur la région et des éclairs zébraient le ciel.
- Tu sais invoquer les orages maintenant ? cria Joseline.
Elle n'eut pas de réponse, car tout le monde était pressé d'enter dans la ville qui se trouvait à quelques centaines de mètres devant eux.

La ville était très animée, malgré le fait que l'orage était dessus.
- Si j'ai bien lu la pancarte, dit Joseline, nous sommes au Port de Zed !
- Non, au Port d'Ixe !
Jean et Joseline se tournèrent vers Jade. Elle leur adressa un regard et un sourire innocent.
- On doit prendre le bateau ou pas pour aller à la tout Dieu ? demanda Joseline.
- La quoi ?
Alors, Joseline se tourna vers Jean, qui venait de poser la question, et elle explosa :
- LA TOUR DIEU ! C'EST LÀ BAS QUE L'ON DOIT AMENER JADE, JE TE RAPPELLE ! ALORS, D'APRÈS TOI, ON DOIT PRENDRE LE BATEAU OU NON ?!
- Euh…
C'est alors qu'une voix retentit derrière eux :
- Oui, vous devez prendre le bateau. La tour est vers Trisken.
Jean, Jade et Joseline se retournèrent. C'était un vieil homme barbu qui leur avait adressé la parole. Il avait une barbe très longue qui trainait au sol. Ses yeux étaient cachés par d'épais sourcils. Il avait un vêtement bleu, et portait une pancarte avec écrit « Pas content ! » . Il continua son chemin.
- Un instant ! dit Joseline. Où allez-vous ?
- A Kuldo.
Sur ce, le vieil homme partit.
- Bon, et bien, allons chez le vendeur de ticket ! dit Jean.
Le groupe alla donc chez le vendeur de ticket.

Quand ils entrèrent, ils virent Bonik.
- OH, BONJOUR ! cria-t-il en les voyant. FIGUREZ-VOUS QUE MON RÊVE LE PLUS CHER VA SE REALISER !
- Et quel est ton rêve ? demanda Joseline.
- MON RÊVE EST D'AVOIR UNE BOUTIQUE À MOI !
- Très intéressant… murmura Jade.
- TRÈS BIEN SUR CE, AU REVOIR !
Bonik sortit du bâtiment. Jean alla au guichet pour prendre un ticket.
- Je suis désolé, dit le vendeur, mais l'homme que vous venez de voir à acheté le dernier ticket !
Jean, Jade, Joseline et le Mustebouée sortirent du bâtiment. L'orage n'était plus là. À la place, on voyait un magnifique arc-en-ciel.
- Et si on allait à Kuldo… ? proposa Jean.

C'est ce qu'ils virent, mais cette fois-ci, Jade ne dit rien. Ils traversèrent une forêt et un désert. Puis, ils arrivèrent à une grotte. Dedans, un gars attendait. Il donna une ardoise à Jean en lui disant :
- Apporte ça à Galik, tout de suite !
Jean, sans dire un mot, sortit de la grotte.

L'air, dehors, était bien frais. Le Mustebouée sautait en poussant de petits cris. Mais soudain, il hurla. Jean alla voir tout de suite. En face de la belette se trouvait un chat au pelage brun.
- Mustebouée, attaque Pistolet à O !
Le Mustebouée ne fit pas cette attaque. Il fit l'attaque Hydrocanon. Le chat fut propulsé dans les airs et il atterrit quelques mètres plus loin. Il se leva difficilement et revint devant le groupe.
- Jean, dit Jade, ce n'est pas bien de s'attaquer aux plus faibles.
- M'en fiche !
Le chat se mit sur ses pattes arrières. Il prit des gants et des bottes noirs et les enfila, puis sortit une hache de nulle part !
- Miaouw !
- Oh ! s'écria Jade. Je n'ai rien dit. Bonne chance !
Le chat lançait à Jean et au Mustebouée un regard menaçant.
- On va vite en finir ! dit Jean. Mustebouée, attaque Aqua-jet !
C'est ce que fit le Pokémon. Le chat fut de nouveau propulsé à plusieurs mètres.
- Maintenant, allons à la ville que je vois, là bas, sur la colline.
Ils allèrent tous les quatre en ville.

La ville était habitée par… des nains. Elle pullulait de mouvements et d'actions. Jean fouillait partout pour trouver des objets intéressants.
Ce qu'il trouva le plus intéressant étaient deux émeraudes : une rouge et une verte. Jean ramassa la rouge et dit :
- Je sens… la force… couler dans mon bras…
- C'est seulement parce que la pierre est lourde, idiot ! rétorqua Joseline. Repose-la !
Jean reposa la pierre et regarda l'émeraude verte. Il la prit.
- Je vois… un visage familier… qui me regarde…
- C'est toi, banane ! Repose cette pierre maintenant !
Jean reposa la pierre et sortit de la maison.
- D'après toi, demanda Jade, où faut-il aller pour aller à Kuldo ?
- Et bien…
Jean réfléchit. Tout à coup, il s'exclama :
- Allons demander à quelqu'un !
Jean se dirigea vers un nain et lui demanda :
- Pardon monsieur, où se trouve Kuldo ?
Le nain lui répondit avec un air affolé :
- Kuldo ? C'est après les marais ! Mais je vous déconseille d'y aller ! Il paraît que c'est hanté, et qu'il y a une bête qui hante les ruines !
Sur ce, le nain s'évanouit.
Jean, Jade, Joseline et le Mustebouée se regardèrent, puis ils prirent la direction des marais.

Soudain une grenouille géante sortit du liquide brunâtre et toisa les intrus. Elle ouvrit la bouche et une matière visqueuse en sorti. Jean l'esquiva, et elle alla s'écraser sur un arbre. Celui-ci se dissout.
- Vous pensez la même chose que moi ? dit Jean.
- Tu penses à quoi ? demanda Jade.
- COURONS !
Jean, Jade, Joseline et le Mustebouée s'enfuirent à travers les marais, poursuivis par la grenouille géante.

Quand ils arrivèrent aux ruines, la bête se retira.
- C'est bizarre… dit Joseline.
- On y va ! cria Jean, avant de s'enfoncer dans les ruines.
Les autres le suivirent.
Les ruines étaient, et bien, en ruine ! Malgré cela, un plafond était encore soutenu par quelques colonnes. L'atmosphère était lugubre et inquiétante. L'air était frais. Un chemin était dessiné sur le sol grâce à des pierres de différentes couleurs. Jean suivit le chemin.
D'un coup, Jade demanda :
- Jean ?
- Quoi encore ?
- Tu as déjà vu une porte qui vole et qui a des dents ?
- Tu as une drôle d'imagination ! ricana Jean. Allez, viens !
- Mais alors, c'est quoi, ça ?
Jade montra un rectangle qui volait. Jean amena sa lampe vers ce rectangle et vit que c'était… une porte, avec de grandes dents.
- Gulp ! fit le garçon. Fuyons !
Il prit à droite, Jade à gauche, Joseline et le Mustebouée prirent tout droit. La porte alla à droite, car elle se disait qu'un bon gros cochon ferait un bon repas. Jade était cachée dans un coin, et, lorsque la porte passa, elle la brula.
- Ah ! dit-elle. J'adore le bois !
De son côté, Jean n'avait pas de soucis. Il se trouvait dans une grande pièce vide, avec un coffre en son milieu. Jean ouvrit le coffre et en sortit un jouet. Il le mit dans le sac sans limite.
- Je me demande quel danger guette les aut…
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, car le coffre avait changé de forme. Désormais, il volait et avait un œil et un bras. Jean sortit du sac sans limite le jouet Bombe, le remonta et puis s'enfuit. Trente secondes plus tard, une explosion se fit entendre. Jean rentra dans la pièce. Ce qui restait du coffre étaient de petits bouts de bois. Le garçon ramassa le jouet, le rangea et continua l'exploration de la pièce.
Pendant ce temps, chez Joseline et le Mustebouée, une sorte de grosse boule de feu regardait la fée avec un air gourmand.
- Ah non, rétorqua-t-elle, j'ai un goût de vieille chaussette !
D'un coup, la bouboule rouge se prit l'Hydrocanon du Mustebouée.
- Ouah ! Eh, merci !
- Mustebouée !
Les deux firent demi-tour pour voir ce que faisaient les autres.
A gauche, Jade entendit des cliquetis. Elle regarde et vit que cela était… une armure volante ! Jade eut une idée. Elle interpella l'armure :
- Eh, toi !
Celle-ci se retourna et leva une de ses épées. Jade sortit un pendentif et hypnotisa l'armure.
- Tu. Vas. Effrayer. Jean !
L'armure partit vers la grande salle. Jade la suivit discrètement.
Arrivée dans la grande salle, l'armure se dirigea vers Jean.
- Mais qu'est ce que c'est ?! s'écria-t-il.
- Oh, dit Jade, mais ce n'est rien, c'est moi qui l'ai hypnotisée !
Mais soudain, Jade claqua des doigts sans le faire exprès. L'armure fut libérée de son emprise.
- Jade ! cria Jean. Espèce de [Censuré] !
- Pas la peine d'être vulgaire ! Pense à ceux qui lisent ! Bon, heureusement qu'il y alla censure, même moi je n'ai pas comprit…
Jade ramassa calmement un caillou et le lança sur l'armure. Celle-ci se cassa en mille morceaux.
- Voilà !
Mais le tas de ferraille se rassembla. C'est alors que Joseline et le Mustebouée vinrent.
- Mais qu'est ce qu'il se pas…
Soudain, le Mustebouée utilisa Hydrocanon sur l'armure. Ses morceaux allèrent dans toute la pièce.
- Elle va se rassembler… dit Jade.
Mais la belette d'eau, plus rapide, faisait des Pistolet à O sur bouts qui venaient. Elle envoya l'attaque Météores sur tous les morceaux, et ils disparurent.
- Ouaouh ! dit Joseline. J'ai l'impression que la première fois qu'on l'avait vu, en fait, il voulait se faire capturer !
- Bon, on va où maintenant ? dit Jean.
- Retournons au couloir principal et allons tout droit, répondit Joseline. Il y a un chemin.
Tous les quatre allèrent donc « tout droit ».

Là-bas, il faisait très chaud. Le sol était rouge et brulant.
- Faites attention, dit la fée, y avait une bouboule rouge quand on y était.
- Comme ça ? cria Jade.
Une dizaine de « bouboule » rouge se tenait derrière eux. Le Mustebouée les acheva tous avec un Hydrocanon.
- On passe par où maintenant ? demanda Jean.
- Par-là !
Joseline montra un chemin étroit.
- Ne regarder surtout pas en bas !
- Pourquoi ?
Jade regarda. Il y avait de la lave bouillonnante.
- Elle a raison, faut pas regarder en bas !
Ils passèrent tous tout doucement sur le pont. Jade dit :
- Jean ?
- C'est pas le moment.
- Mais…
- C'EST PAS LE MOMENT !
- … Armure volante.
Jean se retourna et vit effectivement une armure.
- COURONS !
Ils passèrent à une vitesse folle sur le pont. Jean remarqua :
- Mais ? L'armure ne bouge pas ?
- Bien sûr que non, gros bêta ! Elle est radiocommandée !
Jean regarda méchamment Jade, puis ils reprirent leur chemin dans la grotte.
Plus tard, ils arrivèrent encore à un pont.
- Encore ?
- Encore une armure.
- C'est encore la tienne !
- Ah non, pas encore. Si je bouge les analogues, ça fait rien.
L'armure leva une de ses épées.
- COURONS !
Ils passèrent à une vitesse folle sur le pont. Et, Jean remarqua à nouveau :
- Elle bouge pas !
- C'est parce que c'est la mienne, répondit Jade, j'ai une seconde télécommande !
- AAAAAAAAAARRRRRRRRRGGGGGGGGGHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!
Soudain, un rugissement se fit entendre dans la pièce d'à côté. Tous les quatre allèrent voir ce qu'il y avait. Ils virent que le vieil homme au panneau était là, en compagnie de deux autres personnes. Jean, Jade, Joseline et le Mustebouée se cachèrent derrière un poteau. Les autres combattaient une sorte de lion bleu ailé. Quelques minutes plus tard, il fut K.O.
- Nous avons un nouveau chrystal ! dit alors le vieux.
Le trio partit. Cependant, ceux qui étaient cachés allèrent voir le lion.
- C'est dommage, il était si beau ! dit Joseline.
Soudain, le lion se releva et dit :
- C'est vous qui m'avez volé mon chrystal ?
- Ah non, dit Jean, c'est ceux qui avait avant.
- Vous leur ressemblez, vous êtes trois !
- Non, rétorqua Jade, nous sommes quatre !
Elle montra le Mustebouée.
- Nous sommes cinq, cria Zar'roc.
- Je l'avais complètement oubliée… murmura Jean.
Le lion était grand. Il avait deux ailes et était noir et bleu. Sur son front se trouvait un emplacement pour un chrystal. Sinon, il avait toutes les caractéristiques d'un Luxray. Le Mustebouée utilisa Hydrocanon sur le félin. Celui-ci riposta avec l'attaque Etincelle. La belette d'eau fut projetée contre une colonne.
- C'est comme ça que vous supportez ma présence ?
- Mais, non, voyons…
- Puisque c'est comme ça, c'est la guerre !
Mais, soudain, un miaulement étouffé se fit entendre. Le Luxray ailé se tourna vers la source du bruit.
- Oui… oui, tu as peut-être raison… murmura le grand félin.
Quand les miaulements cessèrent, le Luxray se tourna vers le groupe :
- Qu'il en soit ainsi. Vous irez mon chrystal, ainsi que tout les chrystals des entités légendaires…
- Ah bon ? dit Jean. C'est tout ?
- Mais à une seule condition.
- Rolala, les conditions…
- Mon acolyte vous accompagnera lors de votre voyage, pour veiller à ce que vous faites bien votre mission. Il vous attendra dehors, dans la forêt. Maintenant, partez. TOUT DE SUITE !
Le groupe fila en courant, et sortit enfin des ruines.
- Est-ce qu'il fallait vraiment casser mes armures en passant ? demanda Jade. J'en aurais peut-être eut besoin !
Elle n'eut pas de réponse. A peine ils eurent mit un pied sur le sol du marécage que la grenouille géante revint.
Le groupe passa les marais en courant en en hurlant.

Quand ils arrivèrent à la ville des nains, Joseline se rappela qu'il fallait donner une ardoise à Galik.
- Mais c'est qui, Galik ? demanda Jade. Et où habite-t-il ?
C'est un passant qui lui répondit :
- Galik habite dans la maison qui se trouve là-bas – il montra une maison au fond -. C'est un inventeur, mais il invente surtout de la camelote. Il est un peu bizarre, mais très gentil. Au revoir !
La troupe se dirigea vers la maison de Galik.

Dans la maison, un nain travaillait. Jean lui remit l'ardoise.
- Merci ! dit Galik. Je veux vous donner une récompense pour m'avoir livré. Tenez, c'est une clé de téléportation. Elle ne marche pas, mais prenez-la quand même.
Jean prit la clé et alla explorer la maison.

Il y avait beaucoup de bocaux, de machines diverses, de tuyaux. Certaines machines se ressemblaient tellement que l'on ne pouvait distinguer un chauffe-eau d'un four, d'un radiateur ou même d'un micro-onde ! Des étuis et des rouages jonchaient le sol. Jean prenait soin de tous les écraser.
- Jean ! cria Joseline. Tu pourrais faire attention ! Et arrête de toucher aux machines, tu vas provoquer une catastrophe !
A l'étage, Il y avait un coffre. Jean en sortit un jouet qu'il jeta dans le sac sans limite. D'un coup, une voix sortit du coffre :
- Attention, ce message s'autodétruira dans les trois secondes qui suivent.
Jean et la troupe s'enfuirent de la maison.
- Plus jamais je rentrerais là-dedans ! dit Jean.
Puis une minute s'écoula, sans que personne ne dise quelque chose. Soudain, Joseline dit :
- Allons au port de Zed. Nous n'avons plus rien à faire ici.
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Chapitre 7 : L'île



La troupe se mit donc en route pour le port de Zed. Mais, en chemin, le chat avec la hache se plaça devant eux.
- Encore toi ? dit Jean. Très bien ! Allez, Mustebouée !
- Mustebouée !
D'un coup, le chat se divisa en trois. Les trois félins coururent dans tous les sens.
- Allez Mustebouée ! Attaque Hydrocanon !
Mustebouée utilisa Hydrocanon sur un chat, et il disparut.
- Un de moins !
Un autre chat était chez Joseline.
- Prend ça !
La fée lança une grosse pierre sur le chat. Celui-ci se la prit.
- J'ai trouvé le bon ! cria Joseline.
Le chat pris sa hache et la lança vers Joseline. Un faux chat apparut et attrapa la hache en vol. Il miaula quelques mots à celui qui avait envoyé la hache et la lui rendit.
- C'est pas vrai ! dit Jean. Les images sont comme des vrais !
Cependant, un autre chat communiquait ce qu'il faisait là à Jade. Jade leva les bras et cria :
- Ca suffit !
Le calme revint et tous se figèrent sur Jade.
- Le chat m'a dit qu'il était l'acolyte du Luxray, continua-t-elle. C'est lui qui doit nous surveiller.
Les deux images coururent vers le chat et il ne fut à nouveau plus qu'un.
- Et c'est vrai ? demanda Jean. C'est peut-être une astuce pour nous piéger !
Soudain, le Luxray ailé atterrit. Il cria :
- Et alors ?! Vous n'êtes pas encore partis ? Mon acolyte est là, alors maintenant… PARTEZ !!!
La troupe partit en courant.
- Tu le crois, à présent ? demanda Jade.
- Oui ! répondit Jean.
Quand ils arrivèrent dans le tunnel, l'homme qui leur avait donné l'ardoise leur dit :
- C'est très bien, tu as rempli ta mission.
Jean n'y fit pas attention et alla dans le désert. Jade s'ennuyait. Tout était calme. D'un coup, elle se mit à chanter :
- Un kilomètre à pied, ça use, ça use ! Un kilomètre à pied, ça use les souliers !
- Je suis pas à pied… dit Joseline.
- Tu n'as pas de souliers, Jade ! remarqua Jean.
- Moi, dit Zar'roc, je ne bouge pas du tout !
Soudain, le Ninjask se plaça devant la petite troupe en sifflant. Le chat se dirigea vers lui. L'insecte eut un rire moqueur. Le félin se divisa en trois, et ses images se téléportèrent derrière le Ninjask. Celui-ci vola un peu plus haut, en tirant la langue. Le chat miaula des ordres à une image, et celle-ci se téléporta au-dessus du Pokémon. Le mirage frappa le Ninjask avec le bâton de sa hache. L'insecte tomba vers le sable du désert. Jade un jet de flammes sur lui, et il fut carbonisé. Pour finir, le Mustebouée utilisa Météores pour envoyer l'insecte loin d'ici. Le Ninjask valsa dans le ciel.
- Eh bé ! dit Jean. C'est une sacrée équipe, ça !
Jade, le chat et le Mustebouée prirent un air fier. Les images s'assemblèrent dans le chat, et la troupe continua son chemin.

Cependant, le Ninjask revint chez son maître, Darkeus.
- Tu ne sais même plus attaquer, bon à rien ! cria-t-il. Il te reste une chance… une seule…
Darkeus regarda l'insecte. Celui-ci était paniqué.
- Si tu échoues, tu périras. Tu pourrais essayer de t'enfuir, mais je te retrouverais… Maintenant, va-t-en ! Je t'appellerais quand j'aurais besoin de tes services !
Sur ce, le Ninjask partit en grande vitesse.
- Kunesui ! appela Darkeus.
- Oui, maître, que me voulez-vous ?
- Je veux que tu informes le Léviathan que son cousin est mort. Dis lui que ce sont ceux que j'observe qui l'ont tué.
- C'est comme si c'était fait, maître…
Le disciple partit, et Darkeus regarda dans sa boule de cristal.

La petite troupe n'était plus loin du Port de Zed.
- Bon, le chat, dit Jean, tu vas reprendre ta forme de chat normale, ou sinon ça va mal tourner.
- Miaouw !
Le chat fit ce que Jean lui avait demandé, et ils entrèrent dans la ville.

- On fait quoi maintenant ? cria Jean.
- On attend le prochain bateau…
Soudain, Jean entra dans une sorte de château.
- C'est la maison du souverain, dit un homme.
Jade, Joseline, le Mustebouée et le chat se dirigèrent vers la porte.
- Oh ! continua l'homme. Les chats n'ont pas le droit d'entrer. Le souverain en est allergique !
Le chat attendit dehors, et les autres suivirent Jean.

La demeure possédait un vase par coin, et il y avait un tapis en peau de tigre sur le sol. Un majordome balayait, et tout était calme. Mais, d'un coup, une voix s'éleva :
- Non, désolé, il n'est pas à vendre !
- Mais il me le faut ! J'en fais collection ! Je vous payerai une bonne fortune !
- Désolé.
C'était le trio qu'ils avaient vu dans les ruines. Il y avait le vieil homme au panneau, un homme tout en armure et une femme aux cheveux bruns et habillée en bleu. Soudain, l'homme en armure remarqua la pierre que Jade avait donné à Jean quand il combattait l'oiseau géant. Il dit :
- Qu'as-tu dans ton sac ?
Jean sortit la pierre et dit :
- Bah, une pierre. Pourquoi ?
- Echange-la-moi contre les billets de bateau !
Jean échangea la pierre contre les billets.
- Yahou ! cria l'homme, avant de partir.
- Yahou ! fit la femme, qui suivit l'homme.
- Yahou ! dit le vieil homme, qui les suivit.
Il revint et reprit, en brandissant son panneau :
- Je voulais dire « Pas content » !
Puis il s'en alla.
- Bah voilà, dit Jean, on les a, nos billets !
Les quatre sortirent de la résidence. Le chat les suivit quand ils allèrent prendre le bateau.
- Attendez ! dit Joseline. On a trois billets et on est… - elle se mit à compter – on est six !
- C'est simple !
Jean fit entrer le Mustebouée dans son Hyperball.
- Et pis, personne ne soupçonnera une épée vivante !
- Et oui ! dit Zar'roc.
- Mais pour le chat ? demanda la fée.
- Euh… hésita Jean. Je sais pas. On verra.
Sur ce, ils partirent prendre le bateau. Quand ils donnèrent leurs billets, le marin qui les prenait leur dit :
- Vous avez trois billets, vous êtes quatre. L'un de vous dois rester ici.
- Bon, bah, le chat…
Jean n'eut pas le temps de finir sa phrase. Le chat mit ses gants et sortit sa hache.
- C'est bon ! dit la marin. Vous pouvez passer !
La petite troupe monta dans le bateau.

Ils étaient à bord du Zéphyr. Il y avait quelques marins, et Bonik.
- OH OH ! cria celui-ci. VOUS AVEZ FINALEMENT EUT UN BILLET ?
- Oui ! répondit Joseline. C'était long, mais on les as eu.
- VOUS DEVRIEZ ALLER VOUS REPOSER, VOUS AVEZ L'AIR FATIGUE !
Le groupe l'écouta et ils descendirent.

Jean entra dans la salle à manger. Deux personnes étaient en train de discuter. « Je me demande ce qu'on va manger… » pensa Jean. Il regarda dans un panier. Il y avait des légumes frais.
- Berk ! s'écria-t-il. Des légumes !
- Quoi ? s'indigna Joseline. Mais c'est bon les légumes ! Tu n'aimes même pas les concombres ou les champignons ?
- Non !
- Eh bé, je pensais que je ne voyageais qu'avec un seul bébé…
Jade et Zar'roc éclatèrent de rire.
- Jade, dit Jean, je te signale que tu es le bébé en question !
- Ouais, mais sauf que dans mon cas, c'est vrai.
Jean sortit de la salle à manger, vexé. Le reste le suivit.

Dans la soute, il y avait beaucoup de caisses. Jean en fouilla une et il en sortit un cheeseburger emballé.
- Miam ! Un cheeseburger !
C'est alors qu'il remarqua de la verdure.
- Y a de la salade !
Il lança le cheeseburger à Jade et il retourna dans le couloir.
- Je comprends pas, dit Jade, les salades, c'est bon…
Elle regarda la verdure, puis elle continua :
- … Pour les limaces !
Joseline en tomba à la renverse. Ils suivirent ensuite Jean.

Jean regardait les trois chambres. Soudain, il dit :
- Allons voir ce qu'il y a dans la chambre de droite !
Ils allèrent donc tous les quatre dans la chambre de droite. Dedans, il y avait… Jack et Julie ! Jean sortit de la pièce en les voyant.
- Mais voyons, Jean ! dit Joseline. Ils ne sont pas méchants !
- Pas du tout ! commenta Jade.
Julie s'approcha d'elle et ouvrit la bouche, découvrant ses crocs. Elle regardait Jade d'un air menaçant. Mais, d'un coup, un jet d'eau entra dans sa bouche. Julie recula tout de suite et recracha l'eau.
- Jean ! cria Joseline. Arrête avec le Mustebouée !
- Mustebouée ?
Jean et le Mustebouée eurent un sourire innocent. Jade envoya un jet de flammes sur la belette d'eau. Celle-ci utilisa Hydrocanon, mais Jade esquiva l'attaque et envoya le Pokémon valser au plafond. Il commença à tomber sur le chat. Mais celui-ci, qui avait reprit sa forme de chat, lui donna un coup de griffe, et le Mustebouée tomba à un pied du lit.
- Deux nouveaux compagnons, à ce que je vois ? remarqua Jack. La belette pourra bien te servir, avec ses jets d'eau…
Il regarda le chat.
- Mais le chat, continua-t-il, je pense qu'il ne te servira à rien. La chats, ça ne sert à rien.
D'un coup, le félin s'énerva, et il fit apparaître ses images.
- Un… Un Psychocat ! cria Jack.
- Un « Psychocat » ? s'étonnèrent Jean, Joseline, Jade et le Mustebouée.
Jack se détendit.
- Oui, un Psychocat. Un psychopathe chat, quoi. Ils sont assez dangereux à ce qu'on dit. Mais je n'en ai jamais vu qui prenait la forme d'un vrai chat.
Les images allèrent dans le chat. Celui-ci s'assit et attendit.
- Partez ! cria Jack. Je suis allergique aux chats !
Le Psychocat cracha, et le groupe sortit de la chambre.

Soudain, le bateau s'arrêta. Une voix appela les passagers :
- Nous sommes à Jungo. Profitez-en pour faire des achats et vous dégourdir les jambes !
Jean, Jade, Joseline, le Mustebouée et le chat sortirent du bateau.
- Vous pensez la même chose que moi ? s'exclama Jean.
- Tu penses à quoi ? demanda Jade.
- Allons manger dans un restaurant !
Ils allèrent donc vers le restaurant. Jean et Joseline entrèrent. Le videur arrêta les autres et leur dit :
- Les animaux sont interdits.
Jade cracha du feu, le Mustebouée de l'eau et le Psychocat sortit sa hache. Le videur les laissa entrer. Les trois prirent une chaise et s'assirent à la table où étaient Jean et Joseline.
- Vous êtes entrés, finalement ? dit Jean.
- Oui ! répondit Jade. On a de super talent de persuasion.
- C'est ça… murmura Joseline.
Le groupe mangea un festin et Jean paya l'addition. Ils allèrent ensuite visiter l'île. Ils la traversèrent jusqu'à voir un phare, et il montèrent tout en haut.
- Tu vois ce que je vois ? dit Joseline.
- Tu vois quoi ? demanda Jade.
- Rien de bon. De gros nuages noirs arrivent droit sur nous. Nous devrions peut-être nous dépêcher.
- Mais non, rétorqua Jean, continuons l'exploration de l'île !
Ils descendirent du phare et longèrent la plage. Plus tard, une grotte se fit voir. Jean entra dedans, et le reste le suivit.

Au fond de la grotte se trouvait une sorte de porte.
- Eh ! remarqua Jean. Nous avons déjà vu une porte comme ça !
- Où ? demanda Jade.
- Tu n'étais pas là ! continua Jean. Mais Joseline, elle, était là !
- Ah, oui… murmura la fée.
- Bon, pas besoin de traîner là ! continua Jean. Rentrons à la ville !
Quand ils sortirent de la grotte, le ciel était presque entièrement sombre. Au loin, des éclairs zébraient le ciel. La pluie commença à tomber. Le groupe se mit à courir.

Dans la ville, quelques enfants pataugeaient dans les flaques. Un couple discutait et une sorte de pingouin s'amusait sur les toits des maisons. Jean fut interpelé par Bonik :
- JEAN ! REGARDE ! CECI EST MA BOUTIQUE ! – il montra le bâtiment qui était derrière lui – MON PERE SERAIT FIER DE MOI !
- Mouais…
Sur ce mot, Jean prit la direction opposée de Bonik. Les autres le suivirent et Joseline lui dit :
- Tu aurais pu au moins faire semblant de t'intéresser…
- Bof… répondit Jean.
Ils passèrent devant le couple. Ils entendirent ces phrases :
- Oui, je suis enceinte !
- C'est merveilleux !
L'homme, qui avait vu Jean, se tourna et lui demanda :
- Quel nom pourrions nous lui donner ?
Jean réfléchit un instant, puis il déclara :
- Vous pourriez l'appeler AO² !
- C'est une excellente idée ! J'espère que AO² sera heureux !
Sur ce, le couple entra dans la maison.
- AO² ? firent Joseline et Jade en écarquillant les yeux.
- Mais je savais pas qu'ils allaient le prendre au sérieux !
- Bon, bah, c'est trop tard maintenant ! dit la fée. Allons dans le Zéph…
Jean se dirigea vers le pingouin qui faisait du toboggan sur les toits.
- Oh, un pingouin ! dit Jean.
- Bah oui, un pingouin ! répondit l'oiseau.
Avant que Jean n'ai écarquillé les yeux, eut la bouche bée ou autre chose, le pingouin dit :
- Je suis en vacances ici ! Je fais le tour du monde !
- Mais alors, dit Joseline, ta famille doit s'inquiéter…
- Mais non, je leur envois une carte tous les jours !
- Ah… Et qui es-tu ? demanda Jade.
- Vous vous plaignez qu'un pingouin parle, mais vous avez un cochon qui parle ! Je m'appelle Pingoui, et ma ville natale est Penguil !
- Mais je suis pas un cochon !
- Allez Jade, on y va… Oh !
- Quoi « Oh ! » ? demanda Joseline.
- Là !
Ils virent Jack qui regardait autour de lui. Puis il entra dans une maison.
- Je me demande ce qu'il mijote… murmura Jean.
- Ben c'est simple, chuchota Jade. Il suffit d'aller dans la maison.
Le groupe descendit au niveau de la porte. Jean l'entrouvrit et Jade regarda à l'intérieur.

La maison était très simple. Les meubles étaient recouverts de tissu verte. Au sol se trouvait un petit tapis. Dessus, il y avait un service à thé, et Julie était en train de boire de la tisane. Jade ressortit la tête et Jean referme la porte.
- Qu'est ce qu'il fait ? demanda le garçon.
- Je sais pas… répondit Jade. Mais y a un morse énorme.
- Zut !
Le groupe alla s'assoir dans un coin.
- Reste plus qu'à aller dans le bateau… marmonna Jean.
- Eh ! s'écria Jade. Il y a un bout d'armure télécommandée !
Jean regarda Jade avec un regard brillant.
- Toi, dit Jade, je sais ce que tu veux !
Elle sortit la télécommande et fit bouger le bout de métal. Elle le fit sauter dans la maison, par la fenêtre ouverte. Julie l'aperçut.
- Mais qu'est ce que c'est que ça ?
Le morceau narguait le morse en lui tournant autour.
- Attends que je t'attrape ! s'énerva Julie.
Jade fit sauter le bout de métal par la fenêtre. Julie ouvrit violemment la porte en criant :
- Reviens ici, boîte de conserve !
Le morceau s'enfuit dans la ville, poursuivit par Julie.
- Tu peux le voir quand il est loin ? demanda Jean.
- Bah oui, répondit Jade. Il y a un écran.
- Super technologie ! s'écria Jean.
Jade se concentra sur son jouet, et le groupe entra discrètement dans la maison.
Tout était calme. Et pas de trace de Jack. Jade aperçut un escalier qui descendait. Elle le fit remarquer.
- Alors, descendons ! murmura Jean. Il est sûrement en bas.
Le groupe descendit donc en silence.

Jack écrivait quelque chose.
- Je voudrais savoir ce qu'il écrit… chuchota Jean.
D'un coup, le chat, ne voyant pas ce qu'il se passait, sauta sur le dos de Jean. Celui-ci fut déséquilibré et dégringola l'escalier. Jack, bien sûr, les vit.
- Mais qu'est ce que vous faites là ?! cria-t-il, en cachant la pile de livre qui était derrière lui.
- On venait voir ce que tu faisais… dit calmement Jean.
- Julie vous a laissés entrer ?!
- Elle est occupée ! dit Jade, toujours en train de se concentrer sur sa console.
- Tu écris quoi ? demanda Joseline.
- Heum… c'est ma biographie, répondit Jack.
- On peut voir ?
- Non ! Pas question !
- Et pourquoi donc ? s'enquit Jean.
- Ce n'est pas intéressant, répondit Jack, avec une lueur dans les yeux. Je dis juste que j'étais le premier en tout, comment j'ai rencontré Julie…
- Et comment ? demanda Joseline.
- C'est trop long à raconter…
Sur ce, Jack sortit un sifflet. Il souffla dedans, mais aucun son n'en sortit.
- Ca sert à quoi ? demanda la fée.
- A appeler Julie.
Tous les membres du groupe écarquillèrent les yeux, et Julie apparait derrière eux. Jade rangea sa console et fixa Julie.
- Moi et Julie, on va vous écraser ! rigola Jack.
Jade se tourna vers le Kalajik et lui fit une remarque :
- Si tu étais premier en langue française, tu saurais que l'on dit « moi » à la fin !
Jack pâlit et le groupe se marra.
- Bon, qu'on en finisse ! cria Jack.
Le Mustebouée n'attendit pas d'ordre et arrosa le morse. Julie courut dans tous les sens en poussant des cris plaintifs.
- Attaque, Julie, au lieu de t'amuser ! cria Jack.
Julie envoya un énorme jet de flammes sur le groupe, qui se dispersa pour éviter l'attaque. Le chat resta sur place, mais sortit sa hache pour dévier le feu vers Jack. Celui-ci l'évita de justesse et cria à Julie :
- Crame les autres, pas moi !
- Mais c'est pas moi ! C'est le chat ! répliqua le morse.
Le félin se dédoubla, puis il miaula des ordres aux images, qui se dédoublèrent également. Jack poussa un cri d'étonnement. Les images et les doubles allèrent chacun chez un des ennemis.
- On prend le dessus ! dit Jean, content.
- Mais j'ai l'impression qu'on compte pour du beurre… remarqua Joseline.
- On y va ! dit Jade. A l'attaque !
Elle cracha du feu, et le Mustebouée cracha de l'eau.

Jade s'approcha donc de Jack, et lui envoya un jet de flamme dessus. Le Mustebouée éteignit les flammes quelques secondes après.
- Mon habit tout neuf ! dit Jack.
Le Mustebouée alla ensuite chez Julie, et utilise un Pistolet à O. Le morse l'esquiva rapidement.
- Ehé ! Raté !
La belette fit beaucoup de Pistolets à O, et finit par un Hydrocanon. Julie avait évité toutes les attaques.
- Ehé ! Raté !
Le Mustebouée s'énerva. Cette fois-ci, il utilisa l'attaque Surf.
- Gulp ! Réussi !
Le morse se prit l'attaque. Un double d'une image du chat reçut quelques gouttes et se plaignit. La belette lui répondit par un sourire innocent.
- Argh, ça suffit !
C'était Jack, qui avait remit des habits neufs, qui avait parlé.
- Maintenant, ça suffit ! On n'est peut-être que deux, mais nous sommes plus fort !
Le Mustebouée était épuisé par son attaque Surf, et Jade s'occupait à fixer Julie. Le chat ressentait la fatigue de ses images.
- Faites vos prières ! cria Jack.
Le Kalajik sortit son épée. Les membres du groupe fermèrent les yeux, attendant la fin.

- TEMPS MORT !
Jade rouvrit les yeux et demanda :
- Qui a dit ça ?
Autour du groupe, tout était noir et blanc, comme si le temps s'était arrêté. Jade remarqua un jouet sur le sol. Elle dit :
- Ouvrez les yeux, vous autres !
Les autres ouvrirent les yeux. Jean remarqua le jouet et dit :
- Il est sortit du sac sans limite ?
D'un coup, le jouet se retourna et dit :
- Bonjour ! – Ou plutôt bonsoir – Je suis Temps Mort, le jouet vivant du temps !
- Ah d'accord ! dit Jean. Et ça va rester combien de temps comme ça ?
- A peu près… Trois secondes !
Le groupe écarquilla les yeux et s'enfuit en vitesse. Le jouet les suivit en criant :
- Attendez-moi !
Trois secondes après, le temps redevint normal.
- Ils sont où ? demanda Jack.
- Qu'est ce que j'en sais ? répondit Julie.

Dehors, le ciel était noir. La tempête s'annonçait. Malgré cela, un marin appelait les passagers du Zéphyr pour continuer le voyage. Le groupe fonça comme une fusée dans le bateau.
- Ouf ! dit Jean. Réussi !
- Prochain arrêt, Trisken ! dit Joseline. Je suis heureuse ! On a presque réussi !
- Presque réussi quoi ? demanda Jade.
Joseline lui cria dessus :
- PRESQUE REUSSI DE T'AMENER A LA TOUR DIEU ! CHEZ TA MERE !
- Oui… J'ai compris ! dit Jade.
Soudain, le capitaine appela Jean :
- C'est à vous, cette belette et ce chat ?
- Oui… Bien sûr… Pourquoi ? répondit Jean en hésitant.
- Alors, cette plante-là doit-être à vous.
Sur le pont, une plante bizarre crachait des graines.
- Ca fait des saletés ! dit Jean.
La plante était rayée de jaune et avait des racines comme des pattes. Par son ouverture d'en haut, elle envoya une graine sur la tête de Jean. Le garçon partit le plus loin possible de la plante. Le Mustebouée s'approcha et arrosa la plante. Elle envoya sur la belette une rafale de graine. Jade s'approcha donc de la plante et lui dit :
- Tu veux être cramée ? Regarde ! Je sors des flammes par là !
Jade ouvrit bêtement la bouche, et la plante envoya une graine dedans. Jade s'enfuit en courant.
- Pourquoi faut-il toujours qu'il y ai des trucs bizarres avec nous ? dit Joseline. Je me demande si ce n'est pas fait exprès…
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MessageSujet: Re: Un enfer, dites-vous... ?   Un enfer, dites-vous... ? Icon_minitimeSam 30 Avr - 16:27

Chapitre 8 : Quand vint la brise, apparait le maître des eaux



- Je m'ennuis !
Effectivement, rien ne se passait sur le Zéphyr. Tout était calme. Le calme avant la tempête.
- J'en ai marre ! cria Jean. Cette plante lance des graines sur tout le bateau !
- Tais-toi et balais ! rétorqua Jade.
D'un coup, un grondement se fit entendre. Des éclairs jaillissaient des nuages noirs, qui se trouvaient loin derrière le bateau.
- Bon, bah, dit Jean. Il vaut mieux ne pas rester sur le pont.
La plante lui envoya une graine sur la tête. Le garçon s'énerva et il cria sur la plante :
- TU VEUX QU'ON SE FASSE ELECTROCUTER PENDANT QU'ON NETTOIE TES SALETES ?!
La plante envoya à nouveau une graine dans les airs. Mais celle-ci ne retomba pas.
- J'imagine l'oiseau qui va se prendre la graine… dit Jade.
- Mouette grillée ! Miam ! s'écria Jean.
- Faites un peu preuve de sérieux ! gronda Joseline.
Jean et Jade n'écoutèrent pas la fée et regardaient en haut, attendant qu'un oiseau assommé tombe.

Darkeus, toujours dans son antre qu'il ne quitte jamais, regardait encore et toujours dans sa boule de cristal.
- Bon ! dit-il. La tempête arrive. Bien !
Il regarda ensuite la plante, puis Jean et Jade qui regardaient en l'air.
- Un oiseau pourrait facilement esquiver cette graine ! continua le Dark Arceus. Celui qui se la prend est un idiot !
Il se reconcentra sur sa boule de cristal. D'un coup, la graine vint frapper sa tête.
- Bon ! Hum… dit-il. Je retire ce que j'ai dit ! Heum…
Il regarda la plante dans sa boule de cristal.
- Très bien ! s'écria Darkeus. Je veux qu'un éclair jaillisse !

Sur le bateau, Jean et Jade regardaient toujours vers le ciel.
- C'est long… remarqua Jade.
- Très long… continua Jean.
D'un coup, un éclair tomba dans la plante. Et, au lieu de cracher des graines, elle cracha quelque chose de noir et visqueux.
- Oh non ! cria Jean. Pas encore des saletés !
La plante envoya une chose noire-visqueuse dans le ciel. Jean et Jade levèrent encore les yeux vers le ciel.

Cependant, la chose noire-visqueuse atterrit tout droit sur la tête de Darkeus. Celui-ci prit un mouchoir et s'essuya. Il regarda ensuite la plante dans sa boule de cristal d'un air méchant.
- Je veux qu'une pluie magique tombe ! cria-t-il.

En bas, sur le bateau, Jean nettoyait les saletés de la plante. D'un coup, une cascade tomba dans la plante. Une graine en sortit et celle-ci s'encastra dans le Zéphyr.
- Arrête ! cria Jean. Tu vas faire couler le bateau !
La plante ne parut pas entendre et envoya deux graines dans les airs.

Darkeus se moquait de ces graines-là.
- Mouahaha ! J'imagine où les graines vont atterrir ! Elles feront des ravages !
Soudain, il se rappela des deux autres fois et tourna la tête, l'air peu rassuré. Une graine lui tomba sur la tête et Darkeus tomba dans les pommes. Un de ses disciples vint et demanda :
- Maître ? Vous m'avez convoqué ! Je dois faire comme vous ? M'allonger par terre ? …
L'autre graine tomba sur la tête du disciple, et ce dernier tomba aussi dans les pommes.

Sur le pont du Zéphyr, la plante s'était calmée. Jean décida qu'il fallait aller dormir, les autres furent d'accord et ils allèrent se coucher.
Tard dans la nuit, ils furent réveillés par le tangage du bateau.
- J'ai mal au cœur… dit Jade. Je vais sur le pont.
Les autres la suivirent. Sur le pont, on apercevait très bien les nuages de tempête. D'énormes vagues faisaient tanguer le bateau, et des éclairs jaillissaient de tous les coins.
D'un coup, une sorte de ver sortit de l'eau et toisa le groupe. Il retourna dans la mer la seconde d'après, mais soudain le bateau tangua violemment, et tous ceux qui étaient sur le pont tombèrent dans la mer. Le capitaine sortit de sa cabine et cria :
- Vous n'avez pas le droit de passer par-dessus bord !
- Trop tard !
Bien sûr, personne n'avait dit ça, mais il fallait bien que quelqu'un réponde, non ?

Joseline se réveilla sur une plage. Jean, le Mustebouée, la plante et le chat étaient à ses côtés. Ils se réveillèrent tour à tour. La fée remarqua que Jade n'était pas là. Jean l'appela plusieurs fois, mais personne ne répondit. Ils firent donc des recherches.
C'est au cœur de l'île tropicale que le groupe trouva enfin Jade. Elle était sur une petite plateforme, et des indigène lui tournait autour en criant « Sacrifier, le cochon ! ». Jade ne semblait pas avoir peur. Elle avait plutôt l'air énervée.
- C'est parce que les indigènes disent que c'est un cochon !
Le chef de la tribu entendit Jean parler et envoya quelques habitants du village sortir le groupe du buisson. Joseline n'attendit pas que quelqu'un prenne la parole et cria :
- C'est notre cochon rendez-le nous !
- Déjà, répondit le chef, ce n'est pas un cochon, mais une truie !
Jade parut satisfaite.
- Ben voilà, on voit enfin que je suis une fille !
Après un silence, elle reprit :
- Mais je suis pas un cochon !
Les indigène n'y firent pas attention et continuèrent leur ronde en disant « Sacrifier, la truie ! ». Jean prit à son tour la parole :
- Mais, vous voulez la sacrifier à qui ?
- Au monstre de l'île !
Les indigènes répétèrent tous cette phrase. Joseline s'exclama :
- Mais alors, on peut tuer le monstre ! Comme ça, vous ne sacrifierez pas Jade !
Voyant les visages troublés, Joseline reprit :
- La truie, je veux dire !
Les indigènes poussèrent un soupir de soulagement. Jean partit vers une grotte, il supposait que le monstre de trouverait là-bas. Jade demanda :
- Je peux aller avec eux ?
Bien sûr, elle ne put y aller.

La grotte ressemblait plus à un tombeau qu'à une grotte classique. Le sol était très primaire, certes, mais les murs étaient ornés de jolies statues. Chacune était grande, au moins trois mètres. Elles avaient la forme d'un dragon. Leurs mains, qui étaient au dessus de leur tête, portaient un flambeau. La grotte était très humide. Une brise légère flottait dans l'air. Quelques temps plus tard, Jean et les autres se retrouvèrent dans une impasse, une grande pièce vide. Au moment où ils firent demi-tour, ils entendirent une voix les appeler :
- Alors ? Vous ne voulez pas m'affronter ?
Ils se retournèrent tous les cinq, apercevant alors un Suicune entièrement violet.
- Qui es-tu ? demanda Joseline.
- Qui suis-je, quelle question… Je suis Kunesui, répondit le Pokémon. Le Suicune pourpre, mais je pense que cela se voit très bien. J'ai enfermé le monstre de l'île car il était trop faible pour vous. Alors que moi, je suis de votre niveau.
Jean réfléchit alors à ce moment-là. Qu'allait-il pouvoir bien faire ? Voyant qu'il était un idiot, , le Mustebouée, le chat et la plante se placèrent devant le Suicune.
- Trois contre un ? rétorqua-t-il. C'est équitable, ça ?
Les trois firent un cri de guerre terrible :
- Mustmiaoukria !
La plante envoya plein de graine vers le Suicune. Celui-ci les esquiva avec une rapidité surprenante.. Quand il retomba sur ses pattes, le Mustebouée en profita pour utiliser un Hydrocanon. Kunesui fit une pirouette et réussit à esquiver l'attaque. Le chat sauta sur le Suicune, mais celui-ci sauta en arrière pour esquiver l'animal. Mais une image du chat apparut derrière le Pokémon légendaire et lui donna un coup de griffe. Le Suicune sursauta, et l'image vint se placer aux côtés du chat. Le chien d'eau se tourna vers lui et remarqua qu'il y avait trois félins.
- Je vois triple ou quoi ? Vous êtes plus que je le croyais !
Les images firent des images, qui firent des images, ainsi de suite…
- Oh ! s'écria le Suicune. Serait-ce des doubles ? Ou simplement des reflets ? Difficile de savoir… Mais il faut que je sache !
Sur ces mots, il envoya un jeu d'eau vers les chats. Chacun essayèrent tant bien que mal d'éviter l'attaque, mais ils étaient beaucoup trop nombreux et se prirent tous l'attaque.
- Alors, vos êtes des doubles ? dit Kunesui. Je vais avoir un malin plaisir à vous arroser…
Le Pokémon se plaça devant les chats, prêt à attaquer.

Le silence régnait. Chacun attendait que quelqu'un commence à attaquer pour ensuite riposter. Mais un craquement brisa le silence. Tous se tournèrent vers la source du bruit. Le Suicune marmonna quelque chose d'incompréhensible. Soudain, une plante géante apparut et lança une sorte de bave vers le Pokémon légendaire. Il l'esquiva rapidement, mais avait de tomber sur ses pattes, la grosse plante lui donna un coup. Le Suicune valsa dabs un trou d'aération en criant :
- Une fois de plus Kunesui s'envole vers d'autres cieux !
Une fois le Suicune disparut le petit groupe se tourna vers la plante géante. Elle avait quatre tentacules. Ressemblait beaucoup à la petite plante qui accompagnait le groupe. Mais en plus grand. En plus effrayant.
Jean l'avait deviné. Cette grosse plante, cette chose énorme qui se trouvait devant lui, c'était le monstre de l'île.
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MessageSujet: Re: Un enfer, dites-vous... ?   Un enfer, dites-vous... ? Icon_minitimeLun 2 Mai - 22:08

Chapitre 9 : La Tour Nord



Le monstre regardait Jean. Il n'avait pas d'œil, mais le jeune homme savait que la plante l'observait. Elle semblait féroce, et prête à attaquer.
Mais, soudain, la petite plante se plaça devant la grande et envoya quelques graines dans les airs, qui retombèrent peu après. Le monstre sembla se calmer. Soudain, Joseline comprit :
- Mais bien sûr ! Les plantes se connaissent, et je crois que là, la nôtre lui explique notre situation !
La grosse plante répondit par un grognement énorme. Mais là, personne ne comprit, excepté la plante.
Mais le chat, qui, étrangement se mit à parler, avait saisi le message.
- Elle dit que vous devez retourner chez les indigènes, et leur dire que vous l'avez tué ! Miaouw !
Sur ce, il ne fit plus que des miaulements.
- Ok ! dit Jean, qui s'en alla par la suite, suivit des autres.

Quand ils arrivèrent dans le village, le jeune homme cria :
- Le monstre-plante est mort !
Les indigènes, qui le crurent, laissèrent aller leur joie. Ils relâchèrent Jade et se mirent à danser sur une plateforme faite pour cela. Le chef demanda alors :
- Que pouvons-nous faire pour vous remercier ?
Joseline prit alors la parole :
- Il nous faudrait un bateau.
Mais, au lieu de donner cela, le chef leur concéda une flûte banale et sans intérêt, de couleur blanche.
- Une flûte ? rétorqua Jean. On veut un bateau, nous, pas une flûte !
Le chef ne leur dit rien. Il leur fit signe de partir. Mais au moment de s'en aller, Jade remarqua qu'il manquait quelqu'un.
- Où est la plante ? demanda-t-elle.
Soudain, le groupe entendit les indigènes parler.
- Salade ! Zakria ! disaient-ils.
Jean et les autres se retournèrent et virent les indigènes tourner autour de la plante. Celle-ci ne bougeait pas. Mais, d'un coup, elle envoya plusieurs graines qui allèrent s'écraser sur la tête de ceux qui l'entouraient. Ensuite, la plante vint rejoindre le groupe.
- Elle s'appelle Zakria ? demanda Joseline.
Personne ne répondit, et le groupe s'enfonça dans la forêt tropicale.

Ils arrivèrent sur une plage, où ils s'assirent. Jean regarda la flûte.
- Qu'est ce qu'ils veulent que l'on fasses avec une flûte ? dit-il.
Jade arracha soudainement l'instrument des mains du jeune homme et souffla dedans. Elle fit un son long, qui résonna sur le bleu de l'océan.
- C'est marrant ! dit-elle.
Joseline, elle, regardait au loin sur l'océan. Le son de la flûte l'agaçait, mais elle ne voulait pas le faire remarquer.
Tout à coup, elle aperçut quelque chose de noir sur l'océan. « Qu'est ce que c'est ? » pensa-t-elle. La chose s'approchait. Elle put bientôt distinguer un corps et quatre pattes. La bête avançait toujours. Soudain, la fée sut ce que c'était, et, sautant sur la tête de Jean, s'écria :
- UNE ARAIGNEE !
- C'est une nèpe, rétorqua Jade. Ca a quatre pattes et ça marche sur l'eau.
- Mais c'est quand même une araignée !
Jade soupira, et elle regarda la nèpe qui venait. Elle n'était plus qu'à environ vingt mètres de la plage.
Quand elle arriva, Jade comprit.
- C'est grâce à la flûte ! Elle est venue grâce à la flûte !
- C'est qu'une coïncidence, Jade ! rétorqua Jean. Mais maintenant qu'elle est venue, on a un moyen de transport !
Tout le monde monta sur la nèpe, excepté Joseline.
- Alors ? dit Jade. Tu montes ?
- Araignée… Araignée…
- Tu montes où je te fourre dans Zakria !
Joseline monta, et la nèpe se mit en route sur l'océan.

Jean et les autres regardaient la carte pour savoir où aller. Mais ils n'arrivaient pas à rester concentrés car le globe s'amusait à tourner sur lui-même.
- Arrêtes Carto ! dit Jade. Sinon, je t'envois le chat dessus.
Elle empoigna le chat qui miaula de mécontentement, et Carto arrêta de tourner.
- Donc voilà ! dit Joseline. D'après Cartographe, il y a une tour là, et une autre ici ! On va voir laquelle d'abord ?
Jean montra celle qui était la plus éloignée.
- Ah non ! dit Jade. Après, il faudra faire tout un détour si c'est pas la bonne !
- Très bien ! s'écria Jean. On va faire un vote. Qui vote pour aller à celle qui est loin ?
Seul Jean leva la main.
- Bon, reprit-il, une pointe d'agacement dans la voix, qui veut aller à la tour la plus proche ?
Tous les autres levèrent la main, même la nèpe.
- Très bien ! Nous allons donc à la tour la plus proche ! conclut Jean en soupirant.
L'araignée d'eau doubla de vitesse pour aller vers le continent.

Quand le groupe sautèrent sur la plage, la nèpe partit. Jade remarqua que sur Carto, il y avait une ville non loin de là. Elle proposa d'y passer le reste de la nuit.
Dans la ville, tout était calme, quoiqu'un vacarme infernal se faisait dans le coin d'une rue, allez savoir pourquoi. Une jeune femme apparut soudainement devant le groupe et dit à Jean :
- Il faut sauver mon père ! Il est prisonnier dans la Tour Nord !
Sur ces mots, elle entra dans une maison. Tous restèrent planté là, se demandant ce qu'il se passait, quand une vieille dame s'approcha d'eux pour leur dire :
- C'est la fille du maire ; elle est très inquiète pour lui. D'ailleurs, beaucoup de monde disparait mystérieusement dans la Tour Nord… Ils croient qu'il y a un trésor là-bas…
- Nous allons sauver les gens et prouver qu'il n'y a pas de trésor ! s'écria Joseline.
- Je vais finir par détester les maires… murmura Jean en faisant la moue.
- Pourquoi ? demanda Jade.
Jean fit un résumé rapide :
- Alors, il y a le maire de ma ville qui dit que Mémé me donnera ses richesses si elle décède dans les trois semaines qui suivent. Ensuite, y a le maire de la première ville qui me dit d'emmener une lettre au maire des cyclopes. Celui-ci me dit que ce n'est pas grave et m'envoie le dire au maire du premier village. En chemin, je rencontre Jade, et le maire veut que je la jette comme une vieille chaussette – c'en est une, d'ailleurs ! – dans la grotte de la peur. Après y a Joseline qui me dit d'aller la chercher. On rencontre le maire des souris qui nous fait combattre Rex qui a disparu, après on assiste à un combat électoral – on le fait plutôt ! – et on perd. Y a un maire qui veut une pierre ridicule (là, le chat lève la tête et se met à feuler) et qui l'a pas, y a un chef qui nous donne une flûte à la place d'un bateau, et maintenant, y a un maire qui a disparut dans une tour où je ne voulais pas aller !
- Quel bref résumé… dit Joseline.
- Bon, dit Jade, on va se reposer et on verra demain !

Le lendemain, le groupe se mit en route pour la Tour Nord.
- Je vous avais dit ! s'écria Jean. Il ne fallait pas aller là !
- Au moins, dit Jade, il y aura des choses moins bizarre qu'à la Tour Dieu !
- Tu veux dire que cette volaille est moins bizarre que ce qu'il y a à la Tour Dieu ?! s'étrangla Joseline.
Devant eux se trouvait un énorme poulet qui louchait. Il venait de pondre un œuf, et un petit en sortit. Il était aussi énorme et louchait comme son parent. Les poulets observaient les intrus en gloussant. Soudain, Jean cria :
- MANGER !!
Les poulets s'enfuirent en caquetant. Jade demanda à Jean comment il avait fait ça.
- C'est simple : Dès qu'on dit « manger », les poulets ont peur et s'enfuient ! expliqua-t-il.
Personne ne répondit. Ils continuèrent leur chemin en silence.

Quelques minutes après, ils arrivèrent devant une énorme tour sombre. Elle était étrange. On ne voyait même pas son sommet, qui disparaissait dans des nuages de brume. Jean s'apprêta à entrer, quand tout à coup, Joseline l'arrêta.
- Chut ! dit-elle. Vous entendez ?
Tout le monde s'arrêta presque de respirer pour écouter ce qu'entendait la fée. Des plaintes lugubres sortaient de la tour. Joseline frissonna, l'air peu convaincu. Elle s'apprêta même à faire demi-tour, mais Jean l'interrompit :
- Allons ! Tu as peur ?
- Mais non, répondit la fée. C'est juste que…
Avant même que Joseline eut terminé sa phrase, Jean entra dans la tour.
- … elles ont l'air factices… finit la fée.
- Laisse tomber, dit Jade, il n'en fait qu'à sa tête ! Viens !
Le reste du groupe entra donc dans la tour.

Tout était sombre à l'intérieur. Jean alluma sa lampe de poche. Devant le groupe se tenait un scarabée géant. Avant que l'insecte n'eut fait un mouvement, Jade le crama. Personne ne disait rien. Tout était calme. On entendait juste les chaussures de Jean claquer sur le sol.
Le groupe fouilla toutes les pièces du rez-de-chaussée. Il n'y avait rien, ni personne. À part des coffres contenants des objets inintéressants, tout était vide. Les plaintes lugubres étaient aussi tuent.
Soudain, la lampe de Jean s'éteignit. Celui-ci poussa un juron.
- J'ai une pile de rechange, dit Jade. Mais je l'ai laissé à l'auberge.
Le groupe fut donc contraint de marcher dans l'obscurité.
- Ah, au fait, dit Jade, si ça croustille sous vos pieds, ce sont des insectes.
Joseline eut une moue de dégoût, mais personne ne la remarqua, dans le noir. Tout le monde continua son chemin dans la tour.
Jean marchait en tête. Il se cogna subitement quelque part. Jade s'approcha de cet obstacle, cracha des flammes et remarqua que c'était une simple colonne.
- Pourquoi personne ne se cogne ? se plaignit Jean.
- En fait, expliqua Joseline, je suis agrippée au chat qui voit dans le noir, Zakria a un don pour ne pas se cogner, le Mustebouée suit le chat, et Jade crache des flammes pour voir…
- Jade ! cria le garçon. Tu es désormais ma torche !
La bête rose se plaignit, mais elle fit quand même de la lumière pour permettre à Jean d'avancer sans se cogner. Il virent des marches qui montaient, et le groupe les emprunta.

Après avoir monté les marches, le groupe se retrouva au plus haut de la tour. Il ne voyait pas le paysage en dessous à cause des nuages.
- Il n'y a personne… dit Joseline. Redescendons.
Le groupe réemprunta toutes les marches. Mais au bout, ils remarquèrent quelque chose de nouveau. Il y avait de la lumière. Tout était illuminé. Ils aperçurent un énorme monstre bleu qui alla dans un passage secret.
- Qu'est ce que c'est ? chuchota Joseline.
Jade, elle, ne se demanda pas ce que c'était et, suivie de Zakria, du Mustebouée, du chat et de Zar'roc, cria :
- A L'ATTAQUE !!
Les cinq s'engouffrèrent dans le passage secret sous l'œil ébahi de Jean et de Joseline. Ils se mirent alors à les poursuivre.
- Attendez-nous ! cria la fée.
Après avoir dévalé vingt marches, ils se ramassèrent sur le sol et se retrouvèrent dans une grande pièce vide. Un couloir partait vers une autre salle. Le groupe passa par ce couloir.
C'est alors qu'ils virent deux monstres. Un rouge et un bleu. Ils étaient horribles. Dans une grande chambre, à côté, on entendait des gens qui festoyaient. « Comme c'est étrange… » pensa Jade. « Ils sont censés être prisonniers… Pourquoi font-ils la fête ? » Jean cria soudainement :
- Vous voyez ce que je vois ?
Tout le groupe regarda dans le fond de la pièce. Il y avait… Jack et Julie. Le chat cracha, et le Mustebouée poussa un cri aiguë. Le morse, entendant ces deux-là, se retourna. Il dit aux arrivants :
- On délivra avant vous les prisonniers, et on empochera la récompense !
Jean râla. Mais, brusquement, les deux monstres se mirent à clignoter. Ils s'éteignirent comme on éteint un écran de télévision, et il restait à la place deux hérissons semblables à des Shaymin ; L'un d'eux était bleu, avec des piquants en forme de bulle de savon, le deuxième était rouge, avec des piquants en forme de flamme.
- Rah ! râla le bleu. Pourquoi faut-il que nos hologrammes soient de mauvaises qualité ?
- Je sais pas, Sébolla, répondit le rouge, mais va falloir demander un remboursement à Jeff…
Les hérissons se tournèrent vers Jack. Celui-ci ria.
- Aha ! Vous êtes ridicules ! Cela va être facile de vous battre !
Le bleu s'avança. Il considéra Jack et Julie, puis, criant le nom de l'attaque, utilisa Ocroupi. Les deux furent emportés par une vague sale et orange.
- Je vais libérer les gens… dit le rouge.
Ceux-ci, après avoir été libérés, s'enfuirent en courant hors de la tour. Jade demanda d'où venaient les plaintes lugubres qu'ils avaient entendu.
- C'est Fira ! cria le bleu.
- Déjà, répondit le rouge, c'est Séfira !
- SAPHIRA ?! cria Zar'roc.
- SEFIRA ! corrigea Jean.
Joseline demanda comment cela se faisait que les gens faisaient la fête alors qu'ils étaient censés être prisonniers. Séfira lui dit que c'était une idée du Shaymin bleu.
- Oui, dit Sébolla, j'appelle ça le « festoiement ultime » !
Jade pouffa. Le groupe s'apprêta alors à partir, mais Séfira les arrêta.
- Attendez ! dit-il. Il y a un homme qui est tombé dans un portail !
Le Shaymin montra une lumière vive.
- On ose pas y aller, continua Sébolla. Il parait qu'il y a un monstre terrible… et un trésor.
- Allons-y ! décida Joseline.
Jean voulut l'arrêter car, quand il était dans le grand tronc, il y avait une lumière semblable. Il était entré dedans, mais il y avait eu un champ de force invisible qui l'avait repoussé. Mais Joseline entra sans problème. Le reste la suivit.

Derrière le portail, il y avait un vieil homme. Celui-ci vit le groupe et dit :
- Là-bas ! Un monstre !
Il se sauva par la suite. Les autres le regardèrent avec étonnement. Ils tournèrent ensuite la tête de l'autre côté.
La pièce était grande. Il y avait une sorte de pont, qui rejoignait une plateforme au centre. Le sol, les murs et le plafond étaient blancs. En dessous du pont, tout était noir, comme un trou sans fin. Jean s'avança, le reste le suivit. Sur la plateforme se trouvait une chose étrange. Elle était blanche, avec des rayures plus foncées. Cela ressemblait à un hexagone troué par un autre hexagone, dans lequel il n'y avait rien. Deux pinces volaient à côté de la chose. D'ailleurs, tout le corps solide volait. La forme géométrique considéra le groupe un instant, avant de poser la question suivante :
- Êtes-vous digne ?
Avant que Jean ne puisse répondre, Joseline prit son lance-grenade. Elle tira sur la chose, qui prit une couleur de cendre. Jean commenta :
- Ah oui, bien !
Soudain, l'hexagone reprit :
- Vous n'êtes pas dignes !
Mais, s'approchant de Jade, le volant prit une couronne de lauriers et dit :
- Toi, tu es digne !
La chose fit de même avec les Shaymin, le chat, l'épée et la plante. Quand il s'approcha du Mustebouée, il annonça :
- Tu n'es pas digne.
Jade lui demande pourquoi, et ajouta :
- Il n'a rien fait de mal, lui.
- Il y a une lueur dans ses yeux, qui dit qu'il n'est pas digne, expliqua l'hexagone. Il pourra se rattraper, mais beaucoup de temps après.
Le Mustebouée regarda Jade avec un air interrogateur. Elle lui répondit que ce n'était pas grave s'il n'était pas digne. La forme géométrique ouvrit un coffre et en sortit un anneau. La chose le donna à Jean.
- Tu en auras besoin ! commenta-t-il.
Mais, en voyant la bague, Joseline écarquilla les yeux. Elle prit l'objet et le jeta dans le trou. La chose alla la chercher, et la remit à Jean. La fée fit à nouveau la même chose. La forme de même. Au bout de la cinquième fois, Jean mit l'anneau dans sa poche, et cria à Joseline d'arrêter d'avoir peur de l'objet. L'hexagone changea d'avis et dit que Jean était digne. Jade se mit à râler en disant qu'il fallait sortir peut-être un jour d'ici. Le groupe partit donc, laissant la forme avec son coffre vide. Quand ils arrivèrent dans la grande pièce vide, un balayeur faisait son boulot et Sébolla déclara :
- C'est pas qu'on veut pas vous suivre, c'est qu'on a des choses à faire…
- D'accord ! leur cria Jade. À la prochaine !
Les Shaymin disparurent comme s'ils étaient téléportés. Le groupe prit donc le chemin pour sortir de la tour. Malgré le lumière, Jean se cogna contre la colonne.
- Pourquoi je me cogne tout le temps ?! se plaignit-il.
- C'est parce que tu es bête ! répondit calmement Jade.
- Quoi ?! s'énerva le jeune homme. Redis ça et tu vas voir !
- C'est parce que tu es bête ! répéta Jade.
Jean soupira, et le groupe sortit de la tour, prenant la direction de la ville.
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